Le Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque (CNSPM) a fait le point sur l’organisation du hadj 2013, au cours d’un point de presse, qui a eu lieu le 30 juillet dernier à Ouagadougou.
« Le pèlerinage, cinquième pilier de la foi islamique, a été rendu obligatoire par le saint Coran pour toute personne responsable qui en a la capacité financière et physique ». Pour le hadj 2013, les pèlerins burkinabè embarqueront à bord des avions d’Ethyopian Airlines et de Colomb Airlines. Pour ce faire, ils auront à s’inscrire auprès des 12 agences de voyages accréditées par les autorités saoudienne et burkinabé. Comme l’an passé, le coût de participation au hajj 2013 est de 1 810 000 F CFA. Selon le comité national de suivi des pèlerins à La Mecque, les vols de départ se dérouleront du 20 au 26 septembre 2013, et c’est la ville de Médine qui accueillera les pèlerins burkinabè. On note que pour cette année 2013, le nombre de visas accordé par l’Arabie saoudite aux pèlerins a diminué. Ainsi, pour les pèlerins burkinabè, ce sont au total 4400 visas qui leur ont été octroyés pour ce hadj. Ce nombre est en baisse, puisqu’en 2012, c’étaient 4500 visas qui ont été accordés au pays des hommes intègres pour le hadj. Selon El Hadj Mahamadi Ouédraogo, président du comité national de suivi des pèlerins à La Mecque (CNPSM), cette baisse des effectifs est liée aux travaux publics qui sont en train d’être effectués depuis quelques temps en Arabie saoudite. En ce qui concerne les dates de retour des pèlerins burkinabè, elles se dérouleront du 24 au 30 octobre 2013. Et les vols partiront de la ville de Djedda. Interrogé sur les difficultés liées au hadj 2012, le représentant des agences de voyages a laissé entendre que tous ceux qui s’étaient inscrits à leur niveau et qui n’ont pas pris part au hadj de l’an passé, ont été rétablis dans leurs droits, puisque selon lui, ces personnes ont été les premières à être inscrites sur leur liste cette année-là, comme l’a exigé le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS). En rappel, les actes obligatoires du pèlerinage sont entre autres, l’intention de l’entrée en rituel depuis le miqat, le lancer des cailloux aux trois jamrah, le séjour de nuit à Mouzdalifah, le séjour de nuit à Mina, les tours rituels du départ (tawafou l-wada). Et celui qui a délaissé un de ces devoirs a le devoir d’égorger au choix, une brebis d’un an, ou une brebis qui a perdu ses dents de devant, ou une chèvre de deux ans.