Un homme armé a été abattu dans la nuit de samedi à dimanche quand un groupe de trois personnes a tenté de franchir une barrière de sécurité pour foncer vers la présidence du Burkina Faso, a appris Xinhua d'une source sécuritaire.
"Selon ce que les éléments de garde ont rapporté, c'est que ces individus avaient pour intention de foncer sur le bâtiment de la présidence", a déclaré dimanche la source.
Cet incident est intervenu au lendemain de la double attaque terroriste contre l'ambassade de France et le siège de l'état-major des armées du Burkina Faso tuant 16 personnes, dont huit assaillants et huit soldats burkinabè.
Quelques heures après l'attaque, les enquêtes ont permis de mettre la main sur au moins deux personnes qui subissent les interrogatoires des enquêteurs, selon une source judiciaire.
Les deux attaques simultanées ont été revendiquées samedi par le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (Gsim), selon l'agence privée mauritanienne "Al Akhbar".
La justice militaire burkinabè a publié une liste nominative des huit soldats burkinabè décédés lors de la double attaque, alors que les médias locaux indiquent que la plupart des assaillants sont de nationalité burkinabè.
Un dispositif de prise en charge gratuite des blessés a été mis en place après la double attaque terroriste, a annoncé le ministère burkinabè de la Santé.
Le Parquet près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, qui poursuit les investigations, informe par ailleurs les propriétaires des engins à quatre ou deux roues qui étaient stationnés dans les environs de l'état-major général des Armées et de l'ambassade de France ou qui y ont été abandonnés au moment de l'attaque, que pour les besoins de l'enquête, ces véhicules doivent être examinés par la Police judiciaire.