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Burkina Faso/attentat : un dispositif de prise en charge gratuite des blessés mis en place

Publié le lundi 5 mars 2018  |  Xinhua
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© aOuaga.com par A.O
Situation nationale: des blessés à l`hôpital national
Des blessés affluaient toujours à l`hôpital national Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou au troisième jour (18 septembre 2015) des manifestations contre le coup d`Etat du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)
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Un dispositif de prise en charge gratuite des blessés du double attentat de vendredi à Ouagadougou a été mis en place, a annoncé dimanche le ministère burkinabè de la Santé.

Plus de 80 personnes ont été blessées dans ce double attentat contre l'ambassade de France et l'état-major des armées du Burkina Faso, revendiqué par le Groupe pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM).

"Le ministère de la Santé porte à la connaissance de la population que suite aux attentats terroristes survenus dans notre capitale dans la matinée du 2 mars 2018, le Gouvernement a mis en place un dispositif de prise en charge gratuite des victimes blessées", souligne le communiqué.

Le ministère de la Santé invite par conséquent toute personne ayant "subi des blessures de quelque nature que ce soit à se rendre dans les CHU de la ville pour les soins appropriés".

Il informe par ailleurs la population qu'une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place pour l'accompagnement psychologique de toutes les victimes dans la salle de conférence du service de psychiatrie du CHU Yalgado Ouédraogo.

Au moins deux personnes ont été arrêtées à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, suite à la double attaque, a-t-on appris de sources concordantes.

Les noms des huit soldats burkinabè qui ont trouvé la mort lors de ces attaques ont été publiés samedi soir par le parquet.

Depuis 2015, le Burkina Faso est régulièrement la cible d'attaques terroristes. Entre 2016 et 2017, la capitale avait déjà été le théâtre de deux grandes attaques qui ont fait une cinquantaine de morts.

Parallèlement, les attaques contre les positions de l'armée et de la police se sont multipliées, notamment dans le nord du pays. On dénombre jusqu'ici 80 attaques, responsables de la mort de plus de 130 personnes.
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