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Attentats au Burkina: Ouagadougou veut faire preuve de résilience

Publié le dimanche 4 mars 2018  |  RFI
Attaques
© aOuaga.com par Halima K.
Attaques à Ouaga : Visite du Premier ministre sur les sites des attaques et dans les centres de soins des blessés
Le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, accompagné d’une forte délégation dont le Chef d’Etat Major des armées, les ministres de la Sécurité, de la Défense et des Affaires étrangères, s’est rendu dans la matinée du samedi 3 mars 2018 sur les lieux des attaques et dans les centres de soins des blessés
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Ouagadougou a connu trois terribles attentats en un peu plus de deux ans. A chaque fois, les populations de la capitale burkinabè semblent se relever de l'épreuve. Mais ces attaques jihadistes à répétition ne risquent elles pas à la longue d'émousser le courage des Ouagalais ?
A cette question, le maire de Ouaga, Armand Béouindé, oppose que les habitants savent faire preuve de résilience et doivent plus que jamais être solidaires et vigilants.

« Comment faire pour amoindrir les risques ? Comment faire pour prévenir ? C'est le vivre ensemble. Dans les quartiers, les gens doivent apprendre à avoir des centres d'intérêts communs. Parce que quand on se fréquente, quand on a des projets communs et que les gens du quartier se parlent, à chaque qu'il y aura quelque chose de dysfonctionnant, c'est sûr que l'alerte sera donnée. Mais ne nous faisons pas d'illusions. Ce qui s'est passé est quelque chose de dramatique. Mais grâce aux informations que nous avons, il y a d'autres attentats qui auraient pu être pire, mais dont on ne parle pas. » La crainte que Ouagadougou devienne un maillon faible dans la chaîne des cinq pays du Sahel ? « Si on nous a frappés au coeur de notre capitale, c'est parce que nous sommes un maillon fort, qui traque et qui a des résultats, renverse l'édile. Que ce soit au nord, que ce soit dans nos villes, que ce soit dans nos endroits publics. Non, le Burkina Faso n'est pas le maillon faible du G5. »
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