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Attaques armées à Ouagadougou: Les véhicules stationnés près de l’Etat-major des armées, examinés

Publié le dimanche 4 mars 2018  |  Alerte Info
Dispositif
© Autre presse par Anne Mimault
Dispositif sécuritaire près de l`état-major général des armées durant l`attaque à Ouagadougou le 2 mars 2018.
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Les véhicules stationnés près de l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, les deux institutions ciblées, vendredi, par des attaques armées, " doivent être examinés par la police judiciaire", pour des besoins d’enquête, a indiqué le parquet du tribunal de grande instance de Ouagadougou, dans une note samedi.



Le parquet a indiqué que "les engins à quatre ou deux roues, stationnés (ou abandonnés au moment de l’attaque) dans les environs de l’Etat-major général des Armées et de l’Ambassade de France, doivent être examinés par la Police judiciaire".



Pour ce faire, "les véhicules ne pourront être déplacés qu’après l’accomplissement de certains actes d’enquête".



Par ailleurs, "des constations d’usage sur les immeubles environnants ayant subi des dommages doivent également être effectuées".



"Un communiqué ultérieur précisera la date à laquelle les engins et les immeubles concernés seront accessibles", a conclu le parquet.



Vendredi matin, des hommes non identifiés, "lourdement armés", ont simultanément attaqué l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, distant d’environ deux kilomètres.



Le ministre de la Sécurité Clément Sawadogo a évoqué, en début de soirée, un bilan humain provisoire de huit morts parmi les forces de défense et de sécurité (sur les deux sites), huit assaillants abattus et plus de 80 blessés (12 dans un état "sévère").



A l’Etat-major, comme souligné par M. Sawadogo, "les assaillants ont fait usage d’un véhicule bourré d’explosifs dont la charge était suffisamment forte pour occasionner de graves destructions et de sérieux impacts sur les personnes".



Après les attentats des 15 janvier 2016 et 13 août 2017, c’est la troisième fois que la capitale burkinabè est touchée par une attaque qualifiée de terroristes par les autorités.



RKO
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