Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a revendiqué les attaques armées qui ont visé, vendredi à Ouagadougou, l’Etat-major général des armées et l’ambassade de France, selon l’agence de presse privée mauritanienne Al Akhbar.
Al Akhbar affirme que dans un message que lui a envoyé samedi le GSIM, le groupe a revendiqué les attaques et expliqué "avoir agi en réponse à la mort de plusieurs de ses leaders dont le chef Mohamed Hacen Al-ançari dans un raid de l’armée française".
Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, une coalition de groupes jihadistes (formée le 1er mars 2017), est dirigé par le Malien Iyad Ag Ghali.
La coalition a déjà revendiqué plusieurs attaques meurtrières au Mali et au Niger.
Les attaques armées de Ouagadougou, revendiquées par la coalition, ont fait huit morts parmi les forces de défense et de sécurité (sur les deux sites), huit assaillants abattus et plus de 80 blessés, selon un bilan provisoire du gouvernement.