Les attaques qui ont frappé Ouagadougou ce vendredi 2 mars sont loin d'être les premières au Burkina et dans la capitale. La situation sécuritaire a commencé à se dégrader après la chute de Blaise Compaoré le 31 octobre 2014, au point que certains experts considèrent qu'il y a deux maillons faibles aujourd'hui au Sahel : le Mali et le Burkina.
La première attaque terroriste remonte au 15 janvier 2016, une attaque d'envergure contre un hôtel le Splendid, et le restaurant le Cappuccino, 30 personnes sont tuées, majoritairement des Occidentaux. L’attentat provoque un vrai choc, c'est la première fois que le pays est confronté de plein fouet au risque terroriste.
Il y a eu ensuite l'attaque du 13 août 2017 contre le café restaurant Aziz Istanbul. Les experts s'accordent à dire que la cible n'était peut-être la bonne, car de nombreux Burkinabè sont tués. Mais ce qui est peut-être un raté fait 19 morts.