Depuis une trentaine de minutes en cette matinée du vendredi 2 mars 2018, des tirs nourris sont entendus au Centre ville de Ouagadougou. L’Etat Major des armées, l’ambassade de France et l’Institut français ont été la cible des attaques. La situation était confuse mais un communiqué de la Police nationale vient de confirmer qu’il s’agit d’une attaque armée. L’intensité des tirs a baissé mais aucun bilan officiel pour l’instant.
Sauve-qui-peut autour de 10 h ce matin du vendredi 2 mars 2018 au centre ville de Ouagadougou, dans la zone des ministères. Des tirs nourris ont en effet été entendus autour de l’Etat major des armées ainsi que le camp Guillaume Ouédraogo.
Selon certains témoins, une forte détonation a d’abord été entendue à l’Etat major avant qu’un nuage de fumée ne s’élève de l’institution. Les tirs se sont poursuivis pendant un bon moment. Les supputations allaient bon train sur l’origine et les auteurs de ces tirs.
Des informations divergentes affirmaient que des personnes habillées en tenue militaires seraient descendues de leurs engins et ont commencé à tirer. Une autre source fait état, par contre, de mouvement de troupes internes.
Mais un communiqué officiel de la Police nationale vient de confirmer qu’il s’agit d’une attaque armée. L’Etat Major des Armées, l’ambassade de France et l’Institut français ont été visés.
Les tirs ont maintenant baissé d’intensité.
Plusieurs blindés entourent le camp Guillaume Ouédraogo ainsi que l’Etat major des armées. Des ambulances font leur arrivée sur les lieux. Un périmètre de sécurité a été érigé. Nous y reviendrons.
Halima K