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La Convention de Minamata dévoilée aux journalistes
Publié le vendredi 2 mars 2018  |  Sidwaya




La Direction générale de la préservation de l’environnement (DGPE) a organisé, le mercredi 28 février 2018 à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation à la Convention de Minamata sur le mercure à l’intention des journalistes.


La Convention de Minamata (ville du Japon) sur le mercure est un traité mondial visant à protéger la santé humaine et l’environnement contre les émissions et les rejets anthropogéniques de mercure et ses composés. En vue de vulgariser cette Convention, la Direction générale de la préservation de l’environnement (DGPE) s’est engagée dans des activités de sensibilisation. Ainsi, elle a organisé un atelier sur le sujet à l’intention des journalistes, le 28 février 2018 à Ouagadougou. Selon la directrice générale de la préservation de l’environnement, Fanta Compaoré, l’objectif de l’atelier est de mettre à contribution les hommes et femmes de médias dans la sensibilisation aux effets néfastes de l’utilisation du mercure. De ce fait, elle a souhaité une large diffusion de l’information à la thématique. Adoptée le 10 octobre 2010 à Koumamoto au Japon, a-t-elle rappelé, la Convention a été ratifiée le 10 avril 2017 par le Burkina Faso. Dans l’optique d’aider les pays à conduire la mise en œuvre de la Convention, a souligné Mme Compaoré, il a été initié le projet Minamata initial assessment (MIA) qui signifie en français l’Evaluation initiale de Minamata. Et la coordonnatrice du projet MIA, Watta Ouédraogo, de renchérir que l’objectif global de ce projet au Burkina Faso est d’assister le pays dans la finalisation des activités préalables à l’entrée en vigueur de la Convention afin de permettre l’élaboration de politiques et stratégies pour la prise de décisions et hiérarchiser les domaines d’interventions futures. Pour elle, la mise en œuvre du projet MIA a permis l’identification des secteurs prioritaires des émissions et rejets de mercure au Burkina Faso. Il s’agit du secteur de l’extraction industrielle et semi-industrielle de métaux non ferreux (or, zinc, plomb), l’extraction artisanale de l’or par amalgamation au mercure, la gestion des déchets municipaux, biomédicaux et ceux contenant du mercure et le secteur de la gestion des produits contenant du mercure. La Convention, a mentionné Mme Ouédraogo, interdit, entre autres, l’ouverture de nouvelles mines de mercure, la production, l’exportation et l’importation d’une gamme contenant du mercure à compter de 2020. Elle élimine définitivement, a-t-elle ajouté, les procédés de fabrication utilisant du mercure et exige une gestion rationnelle des déchets de mercure et des sites contaminés. La coordonnatrice du projet MIA a par ailleurs relevé les effets néfastes de l’utilisation du mercure sur l’environnement et la santé humaine. Ce sont principalement la perturbation du système nerveux, l’endommagement des fonctions de l’ADN et des chromosomes, réactions allergiques, éruption cutanée, asthénie, influence négative sur la reproduction (sperme endommagé, fausse couche) et le phénomène de bioaccumulation du mercure dans l’environnement.


Kowoma Marc DOH
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