Dans le cadre de son engagement avec la société civile burkinabé, la Délégation de l'Union européenne a organisé le mercredi 28 février 2018 à Ouagadougou, une journée de rencontre, de partage et d'échanges avec plus de 150 participants issus des ONGs locales, nationales et internationales, des faîtières et des réseaux.
L'Union européenne (UE) continue sur sa lancée de promotion du dialogue régulier avec la société civile burkinabè. Elle a alors organisé, le mercredi 28 février 2018 à Ouagadougou, une rencontre de réflexion avec plus de 150 représentants de la société civile. A l'ordre du jour, étaient prévues des sessions sur les priorités de la coopération au développement entre l’UE et le Burkina Faso, la feuille de route de la société civile, le bilan des appels à propositions en faveur de la société civile réalisés en 2017… Pour le chef de la délégation de l'UE, Jean Lamy, la rencontre a été l'occasion de faire le point sur la coopération entre l'UE et le Burkina Faso. Elle a été également consacrée à la consultation de la société civile sur les contenus des appels à propositions programmés en 2018. A l'entendre, L'UE soutient les OSC, principalement en vue du renforcement de leurs capacités en tant qu'acteurs indépendants du développement et de veille de l'action du gouvernement. "L'UE en tant que premier partenaire du Burkina, a prévu de contribuer à plus de 850 millions d'euros sur une période de 2015 à 2020. Plus de la moitié de cette contribution se fait à travers des appuis budgétaires", a-t-il précisé. Jean Lamy a également indiqué qu'au cours de cette période, l'UE veut soutenir la société civile burkinabè pour un montant indicatif d'un peu plus de 65 milliards de FCFA. Cette enveloppe est à engager en 2017 et 2018 dans les secteurs de la gouvernance, des droits humains, de la démographie, de la santé, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, de la résilience, de l’agriculture durable, etc. Le chef de Délégation de l'UE, Jean Lamy a dit s'attacher de plus en plus à la promotion du partenariat entre les OSC. Il faut, a-t-il poursuivi, faire en sorte que les programmes de financement "s'accompagnent désormais de façon systématique d'une exigence de partenariat entre les organisations établies dans l'UE et les organisations locales/nationales". Pour ce faire, Jean Lamy a souligné que tous leurs efforts doivent aussi s’accompagner par la levée graduelle des fonds au niveau national pour pérenniser davantage les OSC. La représentante de SOS faim-Belgique, Alimata Sawadogo, a indiqué que la rencontre avec l’UE leur a permis de réfléchir aux perspectives et aux défis de 2018. Ce forum, selon elle, a visé à œuvrer pour légitimer les ONG et développer le transfert des compétences. Mme Sawadogo est convaincue que ces rencontres restent une tribune permettant aux OSC de réfléchir en synergie pour l'atteinte des résultats attendus.
Elélé KANTORO