Les journaux burkinabè traitent ce jeudi, de divers sujets dont la réflexion sur le système de rémunération à la fonction publique, la lutte contre le banditisme, sans oublier le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015.
Ainsi, L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, donne la parole au président de l’Association des parents des victimes du coup d’Etat, Aboubacar Yelnogo.
Ce dernier, commentant la suspension, le même jour, du procès des présumés coupables du putsch manqué, déclare : «Nous ne savons pas où cette suspension va nous mener».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya titre ainsi son commentaire sur le même sujet : «Justice militaire: ces atermoiements peu rassurants».
Le même journal met en exergue la conférence des forces vives de la Nation sur les conditions de rémunération des agents de l’Etat qui a démarré, hier mercredi à Ouagadougou, et affiche ce titre : «Rémunération des agents publics: les forces vives entament les réflexions».
Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, à ce propos, arbore en manchette: «Conditions de rémunération des agents de l’Etat: 21 jours pour trouver des solutions consensuelles».
De son côté, le journal privé Le Quotidien consacre sa Une à la conférence de presse animée, hier mercredi, par le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Ouagadougou, au sujet du démantèlement d’un réseau de délinquants qui excellait dans le vol d’engins à deux roues.
«Vol d’engins à deux roues à Ouaga: 5 personnes aux arrêts», titre Le Quotidien qui précise qu’«une dizaine de motos et de faux documents (ont été) saisis».
A ce propos, Le Pays affiche: «Lutte contre le banditisme à Ouaga: Cinq présumés délinquants aux arrêts», là où L’Observateur Paalga mentionne: «Police judiciaire: un réseau de voleurs démantelé, une dizaine de motos restituées».
ALK/cat/APA