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Police judiciaire de Ouagadougou : Les voleurs au « gnouf », les motos à leur «proprio»
Publié le jeudi 1 mars 2018  |  aOuaga.com
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© Autre presse par DR
Police judiciaire de Ouagadougou : Les voleurs au « gnouf », les motos à leur «proprio»




Une dizaine de vélomoteurs volés dans divers quartier de la capitale a été retrouvé et remis à leur propriétaire par le service régional de la police judiciaire de Ouagadougou. Les malfrats et leur butin ont été présentés à la presse le mercredi 28 février 2018 au siège dudit service sis à Wemtenga.

La plupart des repris de justice, ils opéraient dans les quartiers de Kaatr- Yaar, Zone 1, la cité 1200 logements et Yamtenga de la ville de Ouagadougou. Leurs lieux de prélèvement, les domiciles, les parkings principalement, les abords des églises notamment Saint-Camille où ils s’introduisaient discrètement pour voler des engins à deux roues.
Suite aux multiples plaintes des populations, un receleur du nom de Atiou Kassena Alain a été dénoncé. En mettant la main sur ce mécanicien, ses complices que sont, Blaise Bambara (employé de commerce à Saaba, déjà condamné à une peine d’emprisonnement de 2 ans pour fait de vol); Minougou Ahmed alias Al-Koati commerçant à Tabtenga (déjà condamné à deux mois d’emprisonnement pour vol en 2017); Zeba Issaka Alias Zagalo boucher et Nikièma, bouchers au secteur 47, seront, à leur tour, arrêtés par le service régional de la Police judiciaire de Ouagadougou. Trois autres malfrats en fuite sont en train d’être recherchés.
Mais comment procédaient ces bandits ? "Une fois chez le receleur, celui-ci procède à la recherche de clients. Il vend les engins en fournissant d’abord un reçu d’achat qu’il établit lui-même. Si l’acheteur demande la carte grise, il lui remet une photocopie d’une carte grise différente de celle de l’engin vendu. Cette photocopie provint généralement d’engins volés, sous les selles desquelles les propriétaires les ont laissées. Si l’acheteur se rend compte de la non concordance des numéros de série il lui achète une fiche d’attestation de vente qu’il remplit à son nom sans légaliser. Il la lui présente pour le mettre en confiance qu’un jour il aura sa carte grise." a expliqué le commissaire Honoré Kientega.
Le butin retrouvé est composé de 13 vélomoteurs de diverses marques. C’est donc dans la joie que les heureux propriétaires sont entrés en possession de leurs engins le mercredi 28 février 2018 sauf Kolgo Hilaire qui reste jusque là injoignable.

Halima K


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