Cette journée du 28 février 2018 a commencé sous d’heureux auspices pour une dizaine de citoyens burkinabè qui avaient été victimes de vol de leurs vélomoteurs. Ces derniers ont quitté les locaux du Service régional de la police judiciaire de Ouagadougou (SRPJ/O) ce matin, le sourire aux lèvres, en possession de leurs engins qu’ils n’espéraient plus revoir.
Et ce sourire est la résultante d’une action concluante du SRPJ/Ouaga, qui vient de démanteler un réseau de malfaiteurs spécialisés dans le vol des engins à deux roues dans la ville de Ouagadougou. Les parking des églises et des hôpitaux, de même que les devantures des concessions étaient les lieux de prédilection de ce réseau composé de cinq individus dont l’âge varie entre 16 et 29 ans et qui compte en son sein des repris de justice.
Treize vélomoteurs, dont quatre de marque Force X, deux de marque Crypton 07, deux de marque Vegas RR, deux de marque Crypton Yamaha, un de marque Sirius, un de marque Jupiter, un de marque Nano, des plaques d’immatriculation, un trousseau de clés, des cachets et divers documents ont été saisis entre les mains de ce réseau par les hommes du Commissaire de police D. Honoré Kientéga, chef du Service régional de la police judiciaire de Ouagadougou.
Dix victimes de ces malfrats ont été formellement identifiées. Neuf d’entre elles ont pu être contactées et invitées au SRPJ/Ouaga d’où elles sont reparties avec leurs montures. La dixième victime du nom de Koalaga Tingandé Hilaire, cuisinier de profession et qui a vu son vélomoteur de marque Force X subtilisée reste injoignable pour l’instant.
Au cours d’un point de presse tenu ce matin dans les locaux du SRPJ/Ouaga, les victimes ont exprimé leur reconnaissance et leur gratitude à la Police Nationale, en particulier au commissaire de police D. Honoré Kientéga et à ses hommes. Ce dernier a salué la collaboration citoyenne des populations, gage de résultats probants et efficients dans l’action de la police nationale.
Rappelant les numéros verts mis à leur disposition et qui sont le 17 (police nationale), le 16 (gendarmerie nationale), le 1010 (Centre national de veille et d’alerte), le chef du Service régional de la police judiciaire de Ouagadougou a encouragé les populations à y recourir pour informer les forces de sécurité de tous mouvements, situations ou individus aux agissements suspects.