Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a appelé mardi à la réalisation d'un développement inclusif et durable, "alors que le monde est confronté à une crise de légitimité et de confiance".
"Nous devons avoir une économie mondiale, une économie qui travaille pour tout le monde et qui offre des chances à tous", a déclaré le secrétaire général de l'ONU lors d'une réunion du Conseil économique et social (ECOSOC) consacrée au repositionnement du système de développement de l'ONU.
Le Programme de développement durable à l'horizon 2030 est "notre contribution cruciale", a estimé M. Guterres, cité par un communiqué de l'ONU.
Citant aussi le Programme d'action d'Addis-Abeba sur le financement du développement, il a insisté sur le fait que les objectifs du Programme 2030 requièrent de l'ambition pour changer "la manière dont nous travaillons".
Personne ne doute, a dit M. Guterres, des bienfaits de la mondialisation, comme l'intégration des économies, l'expansion du commerce et les avancées étonnantes de la technologie. Mais beaucoup trop de personnes sont laissées de côté : les femmes ne participent toujours pas comme elles méritent au marché du travail, les écarts salariaux subsistent, le chômage des jeunes est à un niveau alarmant et les inégalités se répandent.
"Nous tenons à rendre le système des Nations Unies pour le développement plus comptable de ses actes, aux niveaux national et mondial", a insisté M. Guterres, en ajoutant : "Nous voulons un ECOSOC renforcé qui nous demande des comptes et qui exige de nous de toujours faire plus."