Le Festival international des masques et des arts (FESTIMA) continue de dérouler son programme à Dédougou. Dans la soirée du 25 février, les masques en pailles et en plume de Tangali de la Tapoa ont assuré le spectacle. Le président de l’Association pour la promotion des masques de la Tapoa, Bahouaba Ouali, explique la relation entre masque et Gulmantché.
Ils ont été sans doute les plus attrayants de la soirée. Eux ce sont les masques en paille de Tangali. Dans un accoutrement atypique qui force l’admiration, les masques Gulmantché ont tenu en haleine les spectateurs. Bahouaba Ouali est le président de l’Association pour la promotion des masques de la Tapoa. Une association née en 2006 après avoir été invitée au FESTIMA. Il salue le Festival qui est un cadre de promotion des masques. « Chez nous » dit-il les masques vivaient plus ou moins cachés. Ils ne sortaient que lors des cérémonies de circoncision ou à l’occasion du décès des patriarches. Mais voilà un autre cadre qui s’offre à nous pour que nous montrons nos valeurs culturelles au reste du monde. »
Pour Bahouaba Ouali, le masque occupe une place importante dans la vie d’un Gulmantché car qui parle de masque, parle de circoncis, d’initiés et en pays gulmantché celui qui n’est pas circoncis ni initié n’est pas un « homme ».
Ainsi donc le FESTIMA est une vitrine pour que nous soyons connus. On nous a invité à différentes rencontres culturelles comme le SIAO ou le FESPACO après notre première participation au FESTIMA » s’est rejoui Bahouaba Ouali.
Y. Alain Didier Compaoré