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Jugement putsch manqué : la salle des banquets attend ses « convives »
Publié le lundi 26 fevrier 2018  |  L`Observateur Paalga
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© L`Observateur Paalga par DR
La salle des banquets de Ouaga 2000




Banquets de Ouaga 2000 faisait déjà sa toilette. Elle se parait, en effet, des commodités nécessaires en vue de mettre à l’aise les acteurs de la justice, les 84 accusés, les journalistes ainsi que le public qui ne voudrait pas se faire raconter l’événement. L’espace, transformé en prétoire pour la circonstance, grouillait de monde qui s’échinait qui à monter des tables, qui à nettoyer les climatiseurs ou à réaliser des tests sur des écrans de projection.

Le samedi 24 février 2018, il fallait montrer patte blanche avant d’avoir accès aux alentours de la salle des banquets de Ouaga 2000. La présence de policiers, gendarmes et militaires ne pouvait passer inaperçue. Devant l’entrée principale de la salle, un véhicule embarque progressivement les tables, à base circulaire, qui ont servi lors de la cérémonie de clôture du forum Africallia. A l’intérieur, des groupes de personnes çà et là. Robert Kéré et ses trois camarades ont la charge de monter, pièce par pièce, 25 tables provenant des magasins de la présidence du Faso. Ils ont entamé leur travail dans la matinée, tout juste après les fines gouttes de pluie. S’ils le font maintenant, c’est aussi parce que la salle était déjà occupée par le monde des affaires. «Nous avons déjà dressé une dizaine de tables sur un total de 25. On ne pourra pas terminer aujourd’hui, mais je vous assure que tout est mis en œuvre pour qu’on finisse le plus tôt possible », a expliqué Robert Kéré.

A quelques mètres de Kéré, se trouvait Eric Tiendrébéogo. Avec ‘’son arme à eau’’, il mitraillait visiblement les coins et les recoins d’un climatiseur de type armoire. Il entendait ainsi venir à bout de tout ce qui pourrait s’y trouver comme dépôt de poussière. Son binôme menait également le même combat. Eux, par contre, étaient affirmatifs quant à leur capacité de neutraliser les résidus enfouis dans les six grands climatiseurs d’ici la fin de la journée. «Nous sommes là pour l’entretien et la maintenance des climatiseurs. C’est à propos de l’événement que tout le monde sait. Les ‘’clim’’ (ndlr : climatiseurs) sont vraiment bouchés, mais après le nettoyage ça ira. Nous voulons faire en sorte que les gens qui viendront suivre le procès se sentent à l’aise. Sur les six, nous en avons déjà épousseté trois. On peut achever cette tâche aujourd’hui même, et demain dimanche, nous reviendrons les mettre en marche, vérifier la pression du gaz, faire le nécessaire afin qu’ils fonctionnent de manière optimale », a indiqué l’ouvrier d’une société de la place spécialisée dans le froid.

La troisième équipe, elle, fait des essais sur les écrans de télé (trois) qui relayeront les images des débats dans la salle au profit certainement des spectateurs qui n’auront pas une vue directe sur la barre. L’équipe était à côté des sièges et des bureaux du parquet militaire. Etaient également déjà disposés les sièges et bureaux des juges et des greffiers. Le point des préparatifs sera fait ce matin même à 10h, selon un autre interlocuteur et il n’y a nul doute que la salle sera prête pour accueillir les acteurs de la justice, les accusés, les hommes et les femmes de médias, sans oublier le citoyen lambda, qui effectueront le déplacement.



Aboubacar Dermé
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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