Collectif CGT B:les membres veulent remporter de nouvelles victoires

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Publié le lundi 26 fevrier 2018 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Bassolma Bazié,Porte-parole du Collectif syndical CGT-B.

Le collectif Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a organisé, le samedi 24 février 2018 à Ouagadougou, une cérémonie de présentation de vœux. Une occasion pour les syndicats de faire le bilan de l’année écoulée et d’échanger sur les défis à relever durant l’année en cours.

«Que la nouvelle année 2018 apporte à nous tous, plus de courage et de détermination, plus de solidarité qui nous permettent de défendre nos acquis, d’améliorer nos conditions de vie et de travail et d’élargir les espaces de liberté». C’est en ces termes que le porte-parole du collectif Confédération générale du travail du Burkina Faso (CGT-B), Bassolma Bazié, s’est adressé aux syndicats- membres lors de la présentation de vœux, le samedi 24 février 2018 à Ouagadougou. Pour lui, les différents syndicats ne doivent pas baisser les bras. Car, a-t-il poursuivi, «la dégradation des conditions de vie des travailleurs, la remise en cause des acquis et la non prise en compte par le pouvoir MPP des attentes de la population commandent la poursuite des luttes». Plusieurs préoccupations, selon le porte-parole, doivent retenir l’attention de la CGT-B au cours de l’année. Il a cité, entre autres, la révision du code de travail, l’organisation des élections professionnelles, la relecture du texte sur les coupures pour fait de grève et la prise en compte des préoccupations des travailleurs du privé. La CGT-B exige également que la lumière soit faite sur les malversations commises dans la gestion des parcelles afin que des réponses adéquates soient trouvées aux besoins du peuple en matière de logement.
En termes de bilan, le collectif note que l’année écoulée n’a pas été facile pour les travailleurs. Bassolma Bazié retient la mise en place du Haut conseil du dialogue social, dont la liste est confectionnée en dehors de cadre de l’UAS. «Le collectif CGT-B ne sent en aucune façon lié aux actes de ce haut conseil», a-t-il dit. En 2017, la CGT-B s’est agrandi avec l’adhésion de quatre nouvelles structures. Plusieurs luttes ont été également engagées par les couches sociales pour l’amélioration de leurs conditions de vie, qui ont la plupart abouti à des protocoles d’accord. Le collectif a invité les structures concernées à maintenir la mobilisation et la vigilance pour la mise en œuvre des engagements pris. Car, a martelé son porte-parole, «les maux qui minent la fonction publique burkinabè sont la culture de la médiocrité, les nominations fantaisistes, les recrutements clientélistes par le jeu des mesures nouvelles, le détournement des biens publics, le manque d’exemplarité au sommet de l’Etat».

Adama SEDGO