La première réunion du Comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires s’est déroulée le mardi 13 février 2018, sous direction du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, par ailleurs président dudit comité. Il s’est agi, à travers cette rencontre, de rechercher des mesures pour redresser la barre des mauvaises performances enregistrées par le pays ces deux dernières années, eu égard au classement Doing business et ce, conformément aux objectifs consignés dans le programme présidentiel et repris dans le Plan national de développement économique et social (PNDES).
Ces dernières années, le Burkina Faso enregistre, un recul au niveau des pays les plus réformateurs de la zone UEMOA et de la CEDEAO, dans le classement Doing business.
En témoigne le rapport Doing business de 2018 rendu public par la Banque mondiale le 31 octobre 2017 qui classe le pays 148eme sur 190 (un recul de deux places par rapport à 2017) et respectivement 9eme et 5eme des pays les plus attractifs de la CEDEAO et de l’UEMOA, au lieu de 6eme et 3eme un an auparavant.
C’est pour rectifier le tir que le Gouvernement a mis en place le Comité de pilotage du suivi de l’amélioration du climat des affaires, une structure pérenne de veille, d’analyse, de relance et de propositions de nouvelles réformes et d’actions réalistes.
Ce dispositif institutionnel de pilotage et de suivi de l’amélioration du climat des affaires a tenu sa première réunion, le mardi 13 février 2018, sous la présidence du Premier ministre, Paul Kaba THIEBA.
Selon lui, cette rencontre est d’une importance capitale, en ce sens qu’elle vise à rechercher des mesures visant à redresser la barre et faire figurer le Burkina Faso dans le top 10 des pays les plus réformateurs. Un objectif qui n’a pas été atteint pour de nombreuses raisons dont la non effectivité des réformes envisagées dans la matrice Doing business 2017 a indiqué le chef du gouvernement.
« J’ose croire qu’avec ce nouveau dispositif, l’objectif d’améliorer substantiellement notre climat des affaires sera une réalité. J’invite, par conséquent, tous les acteurs impliqués à tenir régulièrement les rencontres afin que le Burkina Faso puisse se hisser aux meilleures places des pays les plus réformateurs », a-t-il exhorté.
Le climat des affaires désigne l’ensemble des facteurs susceptibles d’influencer un opérateur économique à investir ou non dans un environnement donné, en occurrence un pays.
DCI/PM