Les services des douanes du Burkina Faso ont saisi entre novembre 2017 et février 2018 plus de 15 tonnes de drogue. L’information a été donnée ce vendredi 23 février 2018 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.
Le 16 février dernier, un des bureaux de la douane burkinabè a mis la main sur un camion contenant plus 4,3 tonnes de chanvre indien (cannabis). Le chauffeur de ce camion vide à vue d’œil qui revenait du Ghana pour le Mali, a dissimulé dans des caches aménagées cette quantité de drogue. Cette saisie est un prétexte, selon le directeur des enquêtes douanières, Laurent Blaise Kaboré de communiquer sur le travail périlleux des agents des douanes. Ainsi, au cours d’une conférence de presse ce vendredi 23 février 2018 à Ouagadougou, les responsables ont fait le bilan des saisies faites sur les produits contrefaits et des marchandises prohibées entre novembre 2017 et février 2018.
Un accent a été mis sur les opérations de lutte contre la drogue. Au cours de cette période, les services douaniers ont mis la main sur 15,38 tonnes de cannabis, 14,38 kilogramme (kg) d’héroïne, 10,9 kg de Méthamphétamine et 1,4 kg de cocaïne. 3 personnes ont été arrêtées et remis aux services judiciaires. « La consommation, la commercialisation et la production de ces produits sont interdites par nos lois et règlements », a indiqué M. Kaboré. Et de préciser que ces produits seront détruits. Il a laissé entendre que son administration est fière de ces résultats, toute chose qui témoigne de la détermination de ses agents. Il a salué la collaboration entre la douane et la police nationale, surtout au niveau de l’aéroport de Ouagadougou.
Toutes ces actions concourent à la protection de la santé publique, au démantèlement de circuits de distribution et à la distorsion des sources de financement du terrorisme. « Autrefois pays de transit, le Burkina Faso est devenu un pays de consommation de la drogue. Nous allons toujours nous battre et cette lutte ne va cesser que lorsque la drogue ne passera plus par notre pays », a affirmé le directeur des enquêtes douanières tout en insistant sur le manque de moyens pour lutter efficacement contre le fléau.
Adama SEDGO