Ouagadougou continue à chercher un nouveau partenaire pour l’exploitation de la mine de Tambao à l’arrêt depuis 2015. Ce site qui abrite les plus importantes réserves de manganèse au monde devra nécessiter une enveloppe d’un milliard de dollars pour redémarrer sa production. Exploitée jusqu’en 2015 par Pan African Minerals, la mine est à l’arrêt depuis la chute de Blaise Compaoré.
Le Burkina Faso est à la recherche d’un partenaire pour l’exploitation du plus grand gisement de manganèse au monde, après que deux tentatives de partenariats antérieures ont capoté suite à un différend sur les droits d’exploitation. Le développement de ce projet est valorisé à 1 milliard de dollars.
4 milliards de dédommagements requis
Pan African Minerals, une filiale de Timis Mining Corp a stoppé la production au niveau de la mine de Tambao en 2015, suite à la chute de Blaise Compaoré. Cet arrêt d’exploitation a été contesté vainement par le groupe qui a demandé à la Cour internationale d’arbitrage de Paris d’empêcher ce retrait. L’affaire est pour rappel toujours en attente de jugement.
« Il est logique de trouver un partenaire stratégique fiable et de lancer un nouveau projet », a expliqué Oumarou Idani, ministre burkinabé des Mines. Quant au litige avec Pan African Minerals, la tutelle a justifié sa décision par «une rupture de confiance», alors que l’opérateur minier demande quelque 4 milliards de dollars et de dommages et intérêts à Ouagadougou. Pour le gouvernement l’arrêt de l’exploitation en 2015 s’explique par le non-respect de ses obligations par la compagnie minière.
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