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La mise en place d’une base de données cadastrale permet un meilleur recouvrement des différents impôts (Ministre)
Publié le vendredi 23 fevrier 2018  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Edith Clémence Yaka, ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement chargée du budget




Ouagadougou - La mise en place d’une base de données cadastrale permet un meilleur recouvrement des différents impôts, a déclaré la ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et du développement, Edith Clémence Yaka, à l’ouverture de l’atelier national de validation du projet cadastre fiscal, jeudi à Ouagadougou.

Selon Mme Yaka «la mise en place d’une base de données cadastrale, domaniale et foncière ainsi que la mise à jour des données cartographiques et de l’adressage vont contribuer à une meilleure connaissance des territoires fiscaux».

Et d’ajouter que, par conséquent, cela permet «un meilleur recouvrement des différents impôts et taxes liés au foncier et, par ses effets induits, un rendement plus visible des autres impôts et taxes».

Edith Clémence Yaka représentait jeudi matin, la ministre en charge de l’Economie, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, à l’ouverture de l’atelier national de validation du document de projet cadastre fiscal au Burkina Faso.

A l’occasion, le Directeur général des impôts, Adama Badolo a souligné que l’objectif global du projet cadastre fiscal est d’améliorer la mobilisation des recettes fiscales et la sécurisation de la propriété foncière.

Pour lui, les défis actuels de la Direction générale des impôts (DGI) appellent à un «renforcement plus accru de sa modernisation qui prenne en compte, non seulement son organisation, mais aussi ses outils et processus de gestion dont le Système d’information foncière (SIF) et le cadastre».

A en croire M. Badolo, cette volonté de modernisation a été affirmée avec force dans le plan stratégique 2017-2021 de la DGI à travers son orientation stratégique 3, à savoir, « Améliorer les performances de la DGI par le management moderne des capacités institutionnelles et organisationnelles ».

Le cadastre fait partie des infrastructures de base de tous les pays modernes. En effet, cet instrument qui est chargé de l’inventaire de la propriété foncière et de la mise à jour des plans et documents fonciers constitue un maillon central de la chaine de gestion foncière.

Outre la vocation de sécuriser la propriété foncière, le cadastre offre des possibilités adéquates de mobilisation des ressources pour les finances publiques.

Dans son effectivité, le cadastre permet de géo-localiser tous les immeubles et leurs fonctions (les activités qui s’y exercent) et de les rattacher à leurs propriétaires, ce qui contribue à une meilleure maitrise de l’assiette fiscale.

La ministre Edith Clémence Yaka a fait observer que «bien que le cadastre est l’un des plus anciens services de l’administration publique burkinabè (années 1930), a rarement bénéficié d’un cadre propice pour être opérationnel en tant qu’outil permettant de dresser un inventaire intégral de la propriété foncière et immobilière».

Agence d’information du Burkina

ak/ss
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