Me Ambroise Farama qui a démissionné de l’Union pour la renaissance /parti sankariste « pour convenance personnelle » et ses camarades ont présenté le 21 février 2018, au cours d’une conférence de presse, à Ouagadougou, leur nouveau parti politique, dénommé l’Organisation des peuples africains, Burkina Faso (OPA-BF).
Le paysage politique burkinabè s’est à nouveau agrandi. Le 21 février 2018 à Ouagadougou, l’Organisation des peuples africains, Burkina Faso (OPA-BF), un nouveau parti politique « révolutionnaire » créé le 11 février dernier lors d’un congrès constitutif a été présenté aux hommes de médias au cours d’une conférence de presse.
Cette nouvelle formation politique qui se réclame de l’opposition est dirigée par Me Ambroise Farama qui a démissionné de l’UNIR/PS en 2017, Mahamadi Sawadogo, responsable a la communication et lui aussi un transfuge du parti de l’œuf. Le secrétaire général, Ernest Compaoré, lui, vient de la Convergence pour la démocratie de feu Valère Somé.
L’option idéologique de ce nouveau-né, selon son président Farama, est le neopanafricanisme révolutionnaire. « C’est le panafricanisme qui a ébranlé le colonialisme, c’est le neopanafriacnimse qui viendra à bout du néocolonialisme », a affirmé le président du parti du « phénix », Me Farama. L’OPA, à entendre ses initiateurs, est un parti ayant un projet révolutionnaire avec pour objet les Etats-Unis d’Afrique dont le Burkina Faso ne sera qu’un Etat fédéré.
« Notre révolution ne s’attaque pas à un parti, fut-il au pouvoir, encore moins à un président, mais à un système», a précisé Ambroise Farama.
A. K.