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Culture des légumineuses: une production record de plus de 737 000 tonnes en 2017
Publié le mercredi 21 fevrier 2018  |  FasoZine
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© Présidence par DR
La Journée des légumineuses célébrée à Koumbané en présence du Président du Faso et du Directeur général de la FAO
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a présidé la cérémonie commémorative de la Journée des légumineuse, le lundi 19 février 2018 à Koumbané, commune rurale de Namissiguima dans le Yatenga, avec à ses côtés le Directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Monsieur José GRAZIANO da Silva.




Koumbané, localité située dans la région du Nord à environ 25 kilomètres de Ouahigouya dans la province du Yatenga, a accueilli le lundi 19 février 2018 la célébration de la Journée des légumineuses. Pour son engagement dans la promotion des légumineuses, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a été distingué au cours de cette journée par le président de la Confédération globale des légumineuses (GPC), Huseyin Arslan. C’était en présence du directeur général de la Fao, José Graziano da Silva, du ministre en charge de l’Agriculture, Jacob Ouédraogo et de plusieurs invités.

«Promouvoir les légumineuses pour la création d'emplois au profit des jeunes et des femmes et l'amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle» ; c’est sous ce thème que s’est tenue la Journée des légumineuses (JL). Selon le président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), Moussa Koné, c’est une occasion d’inciter les producteurs à produire davantage ces spéculations créatrices d’emplois qui contribuent énormément à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. Pour lui, les revenus des producteurs peuvent être améliorés à travers le développement et la promotion des filières légumineuses.

A entendre le ministre en charge de l’Agriculture, Jacob Ouédraogo, la production des légumineuses pour la campagne 2017-2018 s’est établie à 737 469 tonnes soit une hausse de 22% par rapport à la campagne passée et de 17% par rapport à la moyenne des cinq dernières années. A travers cette production, à l’en croire, les actions de promotion des légumineuses injectent ainsi dans l’économie burkinabè 145 milliards de francs Cfa. «La culture des légumineuses est pratiquée par plus de 69% des ménages agricoles ruraux. Aussi, 46,5% des femmes du secteur y tirent une grande partie de leurs revenus» a-t-il dit.

Pour l’année 2018, poursuit le ministre de l’Agriculture, il est attendu de la campagne agricole une production d’environ 762.328 tonnes de niébé, 62.588 tonnes de voandzou (pois de terre) et 537.744 tonnes d’arachides. Des chiffres qui, selon le ministre, révèlent l’importance de ces spéculations pour le Burkina Faso. D’où, ce qui justifie aux dires du ministre, la tenue de la Journée des légumineuses pour renforcer les actions de promotion des légumineuses et pour appuyer le plaidoyer pour l’institutionnalisation d’une journée dédiée à ces cultures.

«Nous avons intérêt à faire en sorte que la journée des légumineuses ne soit pas simplement du folklore, mais que cela corresponde à des rentrées et à un enrichissement de nos producteurs», a souligné le président Roch Marc Christian Kaboré.

Et José Graziano da Silva, directeur général de la Fao, de saluer le leadership du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et de son épouse, pour l’institutionnalisation d’une Journée internationale des légumineuses conformément aux recommandations de la clôture de l’Année internationale des légumineuses (AIL), tenue les 10 et 11 février 2017 à Kongoussi, dans le Bam et à Ouagadougou.

Le président de la Confédération globale des légumineuses (GPC), Huseyinh Arslan a en outre félicité le rôle primordial joué par le couple Kaboré dans la promotion des légumineuses. Un engagement qui a valu au président du Faso et à son épouse des distinctions honorifiques.

Le maire de la commune de Namissiguima, Hamadé Belem Kabaré a, quant à lui, profité de la présence des partenaires au développement plaider pour la réhabilitation du barrage de Tougou «fortement» dégradé et connaissant des tarissements précoces. «Si rien n’est fait pour réhabiliter ce barrage, importante infrastructure socio-économique pour des milliers de producteurs agricoles et d’éleveurs, il ne sera plus qu’un souvenir dans moins d’une dizaine d’années», a-t-il confié.

Une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. «Pour cette situation, j’ai immédiatement instruit le ministre en charge de l’Eau afin que courant 2018, une étude soit menée pour remettre dans les meilleures conditions ce barrage», foi du président Roch Marc Christian Kaboré.
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