L’affaire fait grand bruit à Ouagadougou, la capitale burkinabè. La vidéo de l’agression sexuelle d’une jeune lycéenne de 15 ans par trois autres élèves indigne la population. La scène a été filmée par l’un des agresseurs et le film a commencé à faire le tour des réseaux sociaux.
Au Burkina Faso, les internautes qui ont reçu le film du viol l’ont bloqué et ont invité tous les autres à éviter sa diffusion, ce qui a permis d’en freiner l’ampleur.
Très vite, les rumeurs d’un arrangement à l’amiable révélé par certains internautes ont consterné la population. Ce qui a poussé plusieurs associations à sortir de leur silence et à exiger un traitement judiciaire de l’affaire.
« Acte ignoble »
Clarisse Nadembega, présidente de l’Association des femmes juristes du Burkina Faso condamne avec vigueur cet « acte ignoble » et invite la justice à se saisir de ce cas.
Pour elle, il est « inadmissible » que cette affaire soit traitée à l’amiable. L’association propose à cet effet les services de sa clinique juridique à la famille de la victime afin que les coupables soient punis à la hauteur de leur « acte criminel ».
Dans un communiqué, le ministère de la Promotion de la femme affirme que toutes les dispositions sont prises pour l’accompagnement psychosocial de la victime ainsi que sa famille. Sur le plan judiciaire, le ministère assure que toutes les dispositions seront prises afin que les auteurs de ce viol soient punis « à la hauteur de leur forfait inhumain ».
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