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Burkina: L’union des chauffeurs routiers dénonce "la continuité du racket" à des postes de sécurité
Publié le mercredi 14 fevrier 2018  |  Alerte Info
Tracasseries
© aOuaga.com par G.S
Tracasseries et rackets : les chauffeurs routiers en grève du 8 au 10 février
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. Le bureau national de l`Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) a animé une conférence de presse pour annoncer une grève de 72 heures à partir du 8 février contre les tracasseries et les rackets. Photo : Brahima Rabo, président de l`UCRB




Le président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), Brahima Rabo, a dénoncé mardi à Ouagadougou la continuité du "racket et les tracasseries" aux postes de sécurité de Bittou, Tenkodogo et Koupéla, trois localités du Centre-est du pays, lors d’une conférence de presse.

Face à la presse, M. Rabo a décrié la "persistance des rackets et tracasseries aux postes sécuritaires de Bittou, Tenkodogo et Koupéla malgré le protocole d’accord".

Le protocole d’accord stipule que le nombre de postes de contrôles documentaires doit être limité à deux et le nombre de postes de contrôles sécuritaires (effectué au pied du véhicule) sur le corridor doit l’être à trois, soit Bittou, Tenkodogo et Koupéla.

Le président de l’UCRB recommande par ailleurs "la réduction du nombre de contrôles sur l’axe Cinkansé-Koupéla afin de minimiser les rackets et tracasseries". Cet axe est long de 151 kilomètres.

En août, l’URCB avait décrété un arrêt de travail illimité pour dénoncer la bastonnade des chauffeurs pour "non-paiement de taxe de stationnement".

Une équipe gouvernementale dirigée par le ministère des Transports avait rencontré l’Union et trouvé un accord sur l’affaire de la bastonnade de Tenkodogo. Cet échange entre les deux parties avait permis aux chauffeurs de reprendre, le travail.



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