La Fondation Mohammed VI des Ouléma africains organise, du 12 au 16 février à Fès, sa première session de communication autour du « modèle marocain de gestion du champ religieux ».
Près de 140 ouléma, dont plus de 30 femmes, de 32 pays africains où la Fondation dispose d'annexes, prennent part à cette première session, qui intervient en application des recommandations de la première réunion du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains, tenue en décembre dernier dans la capitale spirituelle, indique un communiqué de la Fondation.
Outre une pléiade d’Ouléma marocains, cette session sera marquée par la présence de représentants du Niger, Kenya, Somalie, Burkina-Faso, Tchad, Mauritanie, Iles Comores, Bénin, Mali, Djibouti, République centrafricaine, Gabon, Ethiopie, Sierra Leone, Madagascar, Guinée-Bissau, Nigéria, Rwanda, Afrique du sud, Sénégal, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Congo, Togo, Sao Tomé, Libéria, Ghana, Guinée Conakry, Tanzanie et Soudan.
Deux axes guideront les débats de cette session. Le premier concerne « les constantes du modèle religieux marocain et le patrimoine culturel africain commun » et se décline en trois thèmes. Il s’agit de « la doctrine Ash'arite: histoire et règles », « le soufisme au Maroc et en Afrique: les origines de l’unité spirituelle » et « les écoles sunnites de jurisprudence au Maroc et en Afrique ».
Quant au deuxième, il a trait à l’analyse de la méthodologie de mise en œuvre des constantes religieuses africaines communes. Deux séances se tiendront à cet effet, en l’occurrence ‘’la méthodologie organisationnelle’’ et ‘’la méthodologie d’ouverture, de rayonnement et de communication’’.
Au menu de cette rencontre figurent également des visites à plusieurs établissements historiques dans les villes de Rabat et Fès.
HA/APA