À la mort de Salif Diallo, le choix s’est naturellement porté sur Alassane Bala Sakandé pour diriger l’Assemblée. En poste depuis six mois, ce proche de Kaboré tente d’affirmer son style et son indépendance.
Pas simple de succéder à une telle personnalité. Figure emblématique de la politique burkinabè pendant plus de trois décennies, aussi bien tombeur que « faiseur » des rois de Ouaga, Salif Diallo est mort le 19 août 2017 à Paris, laissant vide le fauteuil de président de l’Assemblée nationale.
Pour le remplacer, un seul candidat s’était présenté : Alassane Bala Sakandé, 48 ans. En poste depuis six mois, celui-ci souffre inévitablement de la comparaison avec son défunt aîné. Moins influent, moins charismatique, moins redouté, mais aussi moins clivant et donc plus consensuel…
« Il est surtout beaucoup plus jeune que Diallo et n’a donc pas le même vécu. En comparaison, il affiche encore une certaine virginité politique », analyse Lassané Savadogo, secrétaire exécutif du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti du président Roch Marc Christian Kaboré, dont est issu Sakandé.
Le « petit » de Kaboré
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