Dans "Ouaga Girls", Theresa Traoré Dahlberg échoue à prouver l’existence d’un girl power à l’africaine. Mais elle aide à comprendre les rêves et les illusions de la jeunesse burkinabè.
L’affiche l’affirme en rose fluo : « Aucun métier ne devrait être interdit aux femmes ! » On s’attend donc à un documentaire sur l’empowerment au féminin qui prouve une nouvelle fois qu’il n’y a pas de sexe faible. Erreur.
Derrière la caméra, Theresa Traoré Dahlberg, née à Stockholm en 1983, ayant grandi au Burkina et étudié à New York, suit des jeunes filles qui veulent devenir mécanos. Le Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM), où elles étudient, a été créé à l’initiative de l’association ATTous-Yennenga – soutenu par l’ONG Terre des hommes Suisse.
À un garçon un peu circonspect, l’une des élèves explique : « Une femme peut faire n’importe quel métier si elle le veut. » « Mais ce travail réclame de la force », glisse le garçon. « Nous aussi on a de la force ! » rétorque l’adolescente.
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