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Journée internationale tolérance zéro aux MGF : Madame Sika KABORE préside la cérémonie commémorative
Publié le mercredi 7 fevrier 2018  |  Présidence
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© Présidence par DR
Journée internationale de la Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF)
Mardi 6 février 2018. Ouagadougou.A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré la 15ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) » sous la présidence de Madame Sika Kaboré.




A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a commémoré la 15ème édition de la Journée internationale « Tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines (MGF) » ce mardi 6 février 2018 à Ouagadougou, sous la présidence de Madame Sika KABORE, épouse du Président du Faso, présidente d’honneur du Conseil national de la lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE). Dans son discours d’ouverture, la Ministre de la Promotion de la femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Madame Helene Marie Laurence ILBOUDO/MARCHAL a expliqué que même si le phénomène des mutilations génitales féminines connait une baisse, il demeure persistant et discret au Burkina Faso de façon générale, et singulièrement dans la région du Centre. Ainsi, les dernières statistiques font cas d’une baisse de 2010 à 2015 où le taux de prévalence global est passé de 66% à 56,8%. Au niveau des enfants de 0 à 14 ans, le taux de prévalence est passé de 13,3% à 11,3% et de 76% à 67% dans la catégorie des filles et femmes âgées de 15 à 49 ans. Madame ILBOUDO a pour ce faire, saisi l’occasion de la présente commémoration de la Journée internationale Tolérance zéro aux MGF pour inviter les uns et les autres à la réduire à sa portion congrue car, a-t-elle ajouté, elles sont causes de souffrances morale, physique et psychologique de la femme. Elle a sollicité les Partenaires techniques et financiers (PTF), les parlementaires et les élus locaux pour accompagner le gouvernement dans l’atteinte des objectifs du quatrième «Plan Stratégique national de Promotion de l’Élimination des Mutilations Génitales Féminines/Excision2016-2020 » adopté le 5 janvier 2017 par le gouvernement. Un plaidoyer avec des images et des chiffres à l’appui, mené par la Secrétaire permanente du Conseil national de Lutte contre la Pratique de l’Excision (SP-CNLPE), Madame Rachel BADOLO, a permis aux invités et partenaires de prendre davantage conscience des méfaits et conséquences des MGF chez la femme. Le plaidoyer a porté ses fruits puisque dans leurs interventions, aussi bien les co-parrains, (le Président de l’Assemblée nationale et le Ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Protection civique, Garde des Sceaux), que la représentante des PTF (Dr Edwige Adekambi DOMINGO de l’UNFPA), ainsi que la co-patronne de la cérémonie (Madame Joséphine Suzanne EBAH-TOURE, présidente de la Cour de justice de l’UEMOA) ont salué l’action de Madame Sika KABORE et réaffirmé leur soutien et disponibilité à accompagner la lutte contre les MGF. La particularité de cette commémoration est qu’elle fut l’occasion pour les représentants du président du Conseil régional du Centre et du Maire de Ouagadougou de signer, aux noms de ceux-ci, un engagement à lutter contre les MGF. Madame Sika KABORE a, dans son mot de clôture, remercié les différents partenaires, invités et structures techniques qui ont contribué à la commémoration de la présente cérémonie. Elle a apprécié l’engagement personnel de la présidente de la Cour de justice de l’UEMOA pour la future collaboration qui leur permettra de mettre un terme à la pratique transfrontalière. « Nous espérons que 2020 au plus tôt, 2030 au plus tard, verra effectivement la tolérance zéro aux Mutilations génitales féminines au Burkina Faso », a-t-elle souligné. S’adressant aux élus du Conseil régional du Centre et du Conseil municipal de Ouagadougou, Madame Sika KABORE a fait remarquer qu’ils sont dépositaires d’un pouvoir au niveau local, et à ce titre ils sont mieux placés que quiconque en termes de décisions politiques pour pouvoir rallier à ce combat la communauté qui les a élus et qu’ils administrent. « Nous comptons véritablement sur vous en tant que collaborateurs efficaces pour pouvoir mettre fin à cette pratique. Nous avons aujourd’hui organisé ce plaidoyer à votre attention et nous comptons dans les jours à venir pouvoir organiser une formation complète sur la problématique de l’excision au Burkina Faso. Cela vous permettra de mieux vous outiller pour être les collaborateurs les plus efficaces à nos côtés », a-t-elle précisé pour conclure son propos.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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