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«Un peuple mobilisé et combatif restera un peuple invincible», Clément Sawadogo
Publié le mardi 6 fevrier 2018  |  AIB
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© aOuaga.com par A.O
Concours directs 2017 de la Fonction publique : plus de 90 000 candidats pour plus de 11 000 postes
Lundi 7 août 2017. Ouagadougou. Lycée Nleson Mandela. Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Clément Sawadogo, a lancé l`édition 2017 des concours directs de la Fonction publique qui enregistre 905 166 candidats pour 11 096 postes à pourvoir




Ouagadougou - Le nouveau ministre de la sécurité, Clément Pengdwendé Sawadogo a sonné lundi, le rassemblement autour des Forces de défense et de sécurité, alors que le Burkina Faso fait face au terrorisme, notamment dans son septentrion.

«C'est la mobilisation générale et populaire dans tous les confins du pays qui nous permettra de venir à bout de ce défi sécuritaire. C'est déjà l'occasion pour moi de sonner ce vaste rassemblement autour de nos forces de défense et de sécurité», a affirmé Clément Sawadogo.

M. Sawadogo, précédemment en charge de la Fonction publique, s'exprimait lundi soir, lors de sa prise de fonction en tant que nouveau ministre de la Sécurité.

Pour le ministre Sawadogo, la sécurité du peuple appartient au peuple lui-même, par conséquent «l'union sacrée» de toutes les filles et de tous les fils du Burkina Faso, est nécessaire pour relever les défis.

«Quel qu'en soit le défi sécuritaire, si le peuple est mobilisé et solidaire, par où passeront-ils ces terroristes et malfrats de tous genres qui nous endeuillent. Un peuple mobilisé et combatif restera un peuple invincible», a estimé le ministre de la Sécurité.

Il a également appelé les Forces de défense et de sécurité à poursuivre le combat et à «redoubler d'ardeur face à la persistance, voire l'aggravation des menaces» contre le Burkina par les forces du mal.

«Nous les voyons déjà à l'œuvre, prêtes à aller jusqu'au sacrifice suprême pour la nation. Hommage et gloire éternelle à ceux qui sont tombés sur le champ d'honneur pour la patrie», a-t-il ajouté.

Quant à l'ancien ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, désormais ministre d'Etat à la présidence du Faso, il se dit heureux de céder sa place à un grand commis de l'Etat qui va renforcer davantage le secteur de la sécurité.

«Je pars avec la conviction que la maison Sécurité va se renforcer davantage. Le monsieur qui va nous remplacer a été un grand commis de l'Etat et continue d'être un grand commis de l'Etat», a confié Simon Compaoré.

Pour le ministre Compaoré, en deux ans, il a, avec ses collaborateurs, réussi à faire bouger des lignes, mais beaucoup de choses restent à faire.

«Nous comptons sur ce monsieur à qui le président du Faso et le Premier ministre ont fait confiance pour faire bouger véritablement les lignes essentielles et principales qui n'ont pas pu être bougées par nous», a-t-il déclaré.

M. Compaoré se dit également heureux puisqu'en quittant la Sécurité, il laisse sur le terrain de jeunes éléments de la sécurité, conscients de leurs missions et prêts à en découdre avec l'ennemi.

Entre avril 2015 et novembre 2017, au moins 133 personnes ont été tuées dans près de 80 attaques, principalement à Ouagadougou et dans le nord du Burkina Faso, selon des chiffres du ministère des Affaires étrangères.

Agence d’Information du Burkina

at/ata
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