La grogne des agents de santé et le mécontentement des agriculteurs constituent les principaux sujets à la Une des quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi.
«Médecins et pharmaciens en attente de mandatement: 5 février, date fétiche», titre Aujourd’hui au Faso qui informe que le ministre de la Santé a rencontré, hier mardi, à Ouagadougou, une délégation des 188 agents de la santé qui avaient été recrutés par tirage au sort, le 11 juillet 2017.
Selon le confrère, il a été convenu après cet entretien que les obstacles empêchant les mandatements seront levés, d’ici au 5 février prochain.
De son côté, Le Quotidien, évoquant la grève de 24 heures du Syndicat nationale des agents de la santé humaine et animale (SYNTSHA), arbore cette manchette : «Le ministre de la Santé rassure».
Selon le journal, le premier responsable du département ministériel en charge de la santé, Nicolas Meda, a rencontré, mardi soir, les maires d’arrondissements de Ouagadougou.
Et d’expliquer que les échanges ont porté sur la fermeture temporaire de la maternité du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo et sur la grève du SYNTSHA.
«Sur les différents points, le ministre rassure sur le dispositif mis en place pour assurer la continuité du service public», écrit Le Quotidien.
Le même journal renseigne que la section Tuy (localité située à l’ouest du Burkina) de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) était face à la presse, hier mardi
A lire l’article, le principal point des échanges a porté sur la question de l’engrais de qualité douteuse servi aux cotonculteurs de la zone concernée, lors de la campagne agricole écoulée.
«De l’avis des animateurs de la conférence de presse, cet engrais de mauvaise qualité aurait été la cause du déficit enregistré dans certaines zones cotonnières lors de la campagne écoulée», relate le journal.
Il précise que «l’ODJ invite les producteurs de coton à ne pas payer les crédits et exige un dédommagement des producteurs de coton qui ont reçu des intrants de la part de la SOFITEX (Société des fibres textiles du Burkina, Ndlr)».
A ce sujet, Le Pays mentionne en première page : «Campagne cotonnière 2017-2018: L’ODJ recommande aux paysans de refuser de payer les crédits des intrants».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso arbore en manchette: «Mauvaise campagne cotonnière: des paysans dénoncent la qualité douteuse des intrants».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso affiche: «Saison cotonnière 2017-2018 : Les producteurs d’or blanc broient du noir».
ALK/cat/APA