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Libre circulation des personnes et des biens :l’UA lance le "Marché africain de transport unique"
Publié le mercredi 31 janvier 2018  |  Sidwaya
Paul
© Autre presse par DR
Paul Kagame,président de l’UA.




Le 30e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), a pris fin dans l’après-midi du lundi 29 janvier 2018, à Addis-Abeba, par une brève déclaration du nouveau président de l’institution, Paul Kagame et une précision du président de la commission, Moussa Faki Mahamat, sur le dossier du Sahara occidental.

Après une semaine de travaux, le 30e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) a pris fin, lundi 29 janvier 2018 dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba. Plusieurs mesures «importantes» ont été prises. L’une d’entre elles est le lancement du Marché africain de transport unique qui va éliminer les accords bilatéraux entre les Etats- membres de l’UA, pour privilégier la nouvelle mesure.
Celle-ci qui est continentale permet aux compagnies des différents pays de ne pas avoir besoin d’un accord particulier en matière d’échanges aériens. Une autre avancée révélée à la fin du conclave est la création de la Zone de libre-échange continentale. Cependant, sur ce point, il y aura un sommet extraordinaire en fin mars à Kigali au Rwanda, pour entériner toutes les propositions qui ont été faites. L’on note aussi qu’il y a eu des progrès sur l’instauration du passeport africain. Il a été déjà expérimenté et une évaluation est prévue en 2019 pour voir si ce document peut être entériné définitivement. Les chefs d’Etat et de gouvernement ont aussi décidé qu’il y aura désormais un seul sommet par an, dans le mois de janvier au lieu de deux.
Avant toutes ces informations fournies par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, une brève déclaration du président de l’UA, Paul Kagame, a sonné la fin du sommet.

Un mot de clôture qui a été aussi précédé d’une intervention du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat. Celui-ci a déclaré que toutes les décisions qui ont été soumises à l’assemblée ont été adoptées. Il s’est appesanti notamment sur la question du Sahara occidental. «En juillet dernier, la résolution 653 a été adoptée par l’assemblée de l’UA et demandait au président de la commission et au président en exercice, d’interagir avec les autres parties et les Nations unies, sur la base du leadership africain, pour faire avancer ce dossier.» Et de préciser que cette décision reste également valable avant de promettre de tout mettre en œuvre pour fournir un rapport d’étape au prochain sommet à Nouakchott.
Pour sa part, Paul Kagame s’est d’emblée félicité du bon déroulement des travaux. Ensuite, il a noté que les réflexions sur les réformes se poursuivent.
Concernant la CEDEAO, qui a tenu un sommet extraordinaire en marge de celui de l’UA, les débats ont porté sur le nombre de commissaires qui devait passer de 15 à 9. Finalement c’est l’ancienne formule qui a été retenue. Ils resteront toujours 15.

Daniel ZONGO
(De retour d’Addis-Abeba)
Le ministre Alpha Barry satisfait du sommet

Le ministre Alpha Barry satisfait du sommet«Le bilan est assez satisfaisant pour le Burkina Faso. Nous sommes très touché par la solidarité que les Africains ont exprimée vis-à-vis de notre pays, car une minute de silence a été observée, lors du sommet, à la mémoire des victimes de l’explosion de la bombe, le 25 janvier, en territoire malien. Un drame qui a fait 26 morts, essentiellement des Burkinabè mais aussi des Maliens. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, a annulé sa participation au sommet. C’est pour cette même raison que le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, était absent. Cela a été communiqué publiquement par le président en exercice de l’UA, Paul Kagame. C’était donc l’occasion pour nous d’attirer l’attention des Africains sur la situation sécuritaire du Burkina Faso et d’appeler la communauté internationale à plus d’engagement dans son soutien au pays, surtout lors de la prochaine table-ronde du G5 Sahel qui aura lieu le 23 février 2018 à Bruxelles, en Belgique. Nous avons lancé aussi un appel à soutenir le Programme d’urgence pour le Sahel afin que les jeunes de cette partie du Burkina ne soit pas la proie facile des terroristes. Vu toute la solidarité qui a été exprimée, nous pensons que nous avons été entendus et il y a des motifs de satisfaction».

Propos recueillis par D.Z.
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