La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, accompagnée de ses collaborateurs, a effectué une visite sur le site de construction de la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (SOCOGIB) à Balkuy. C’était le mercredi 24 juillet 2013, à Ouagadougou.
Prendre connaissance de la nouvelle technique de construction adoptée par la Société de construction et de gestion immobilière du Burkina (SOCOGIB), et voir dans quelle mesure le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation pourrait nouer un partenariat avec elle pour la construction d’écoles de ce type à travers le Burkina. Tel était l’objectif de cette visite effectuée par Koumba Boly/Barry. Sur place, c’est le directeur général de la SOCOGIB qui dirige la visite. Selon lui, sa société, asoifée d’innovation, a décidé d’adopter ce système de construction parce qu’il est plus fiable et ne nécessite pas beaucoup de temps. En effet, a-t-il expliqué, « la SOCOGIB a décidé d’apporter une nouvelle vision de la construction en adoptant cette innovation qui nous permet de faire une économie de temps ». En deux semaines a indiqué Eugène Zagré, sa société arrive à construire une école de 6 classes. L’avantage de ce système réside également, selon lui, dans la qualité du bâtiment produit. Entièrement construit en béton, il est plus résistant et plus sécurisé que les constructions classiques. « Avec la construction classique, on assiste souvent à des problèmes de fissures et de solidité. Mais avec cette technique, cela n’est pas possible parce qu’il n’y a pas de triche possible du point de vue alliage et dosages vu que tout est fait de façon scientifique. Et partant, le risque de se tromper est carrément inexistant », a-t-il indiqué. Cette technique peut être mise dans le compte des bâtiments préfabriqués. En effet, seul la fondation est du type de la construction classique. Après cela, on assiste au coffrage du bâtiment avec du matériel aluminium entièrement importé des Etats-Unis. Suite à cela, c’est le béton qui est coulé le long du bâtiment. Après la visite, Koumba Boly Barry a avoué être impressionnée par cette innovation de la SOCOGIB très pratique, selon elle. « Ce système de construction répond aux réalités de notre pays du point de vue éducation parce que nous avons besoin de construire vite. Et si cette société arrive à construire une école en deux semaines, nous trouvons cela extraordinaire. Non seulement nous gagnons en temps mais également les matériaux utilisés pour la construction de ces bâtiments nous paraissent fiables ». Malgré que tout le bâtiment soit en béton, selon elle, les salles sont bien aérées et bien fraiches. Les bâtiments visités ont été construits sur le modèle du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation en termes d’espace et de module, ce qui est, selon elle, un plus. Il a été présenté à la délégation, en plus des salles de classes, des modèles de logements destinés aux directeurs régionaux, des bureaux, des latrines, etc. Même si cette nouvelle technique de construction parait avantageuse, Koumba Boly préfère s’assurer davantage que les matériaux utilisés n’auront aucun impact négatif sur la santé des enfants avant de s’engager. Pour cela, elle compte sur l’appui technique du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat ainsi que de celui du ministère de l’Environnement et du développement durable. De même, du fait que le matériel de base, à savoir l’aluminium, est importé des Etats-Unis, elle entend se rassurer sur ce que cela pourrait avoir comme renchérissement sur le coût d’une école. Toute-fois, a-t-elle reconnu, « ce que nous avons vu nous réconforte beaucoup parce que nous pensons avoir trouvé la solution à notre problème » .
Par P. Adeline Clémence ZINABA
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