Au Burkina Faso, la crise qui a secoué le secteur de l'éducation a pris fin ce dimanche 28 janvier par la signature d'un accord entre le gouvernement et les syndicats de l'éducation. Depuis la rentrée scolaire en octobre 2017, les enseignants ont suspendu les évaluations et menaçaient de boycotter les examens de fin d'année si le gouvernement ne donnait pas des réponses à leur plateforme revendicative. Une situation qui avait poussé les élèves à manifester, voyant planer le spectre d'une année blanche. Des élèves qui sont aujourd’hui soulagés.
L'ambiance était normale au lycée Philippe-Zinda-Kabore à Ouagadougou. Sur le terrain de sport, des élèves en pleine séance de cours d'éducation physique. Dans les différentes salles de classe, les enseignants dispensent leur cours.
Assis sur un banc, Dramane Sankara, le coordonnateur de l’Association des élèves du secondaire de Ouagadougou (AESO) et ses camarades sont heureux de la signature du protocole d'accord entre le gouvernement et les enseignants : « Ce matin, les cours se sont déroulés normalement. Il y a certains profs même qui ont déjà programmé les évaluations. Dès mardi, mercredi, il y aura des devoirs ».
Au niveau de l'administration du lycée, le censeur Alexis Kyelmen du lycée salue la levée du mot d'ordre de sit-in et de suspension des évaluations : « Il n’y a pas eu de sit-in ce matin. Tout se passe très bien. Tous les anciens étaient présents dans leur classe respective. Le problème, c’était effectivement au niveau des évaluations. Mais depuis la levée du mot d’ordre, je pense que tout est en ordre et que les anciens vont incessamment programmer les différents devoirs dans les différentes classes pour que nous puissions sauver l’année au Burkina Faso ».
Vers une reprise des devoirs
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