En début de soirée de ce jeudi 25 janvier 2018, l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso (UNAPESS), les syndicats de l’enseignement, les responsables religieux, se sont donné rendez-vous au Premier ministère. Il était question à travers cette initiative, de poursuivre les discussions en vue de parvenir à une sortie de crise imminente dans le milieu scolaire. Au terme des échanges de ce jour, tout laisse croire que les choses vont bon train et que tout naturellement cette situation connaîtra un dénouement dans les prochains jours.
C’est sous l’égide du Mogho Naaba que l’Union nationale des associations des parents d’élèves du secondaire et du supérieur du Burkina Faso a souhaité échanger avec les syndicats sous le regard avisé des autorités politiques, religieuses et coutumières compte tenu de la crise qui secoue le milieu scolaire depuis bientôt 4 mois. Cette démarche, à en croire Hector Ardent Ouédraogo, président de l’Union, s’inscrit dans l’optique de trouver des solutions définitives à cette crise.
Selon ce dernier, le point d’achoppement concernerait la question du statut stipulé dans la plateforme revendicative des syndicats de l’enseignement. Toutefois, en dépit de ce point de désaccord, et compte tenu de l’état d’avancement de la situation, une issue favorable serait envisageable pour les différentes parties, comme le mentionne M. Ouédraogo.
« Nous avons discuté. Et je crois que nous sommes tombés sur de très grandes avancées. Nous avons souhaité que les choses aillent très rapidement à la suite de ce que nous avons vécu comme situation. 4 mois c’est beaucoup et nous avons souhaité que demain (vendredi 26 janvier) en début d’après-midi qu’un protocole puisse être signé au bonheur de tous les protagonistes et surtout pour le bien de notre chère patrie le Burkina Faso », a déclaré le président de l’Unapess.
Saisissant l’occasion, Hector Ardent Ouédraogo a tenu à rassurer ses pairs « de la reprise effective des cours dans les prochains jours ». Cependant, à l’endroit des élèves, « nous leur demandons beaucoup de retenue ».
Par ailleurs, la reprise des discussions est prévue pour ce vendredi 26 janvier. Et le « négociateur » semble être convaincu « qu’avec la grâce de Dieu, nous devrions parvenir à un protocole d’accord ».