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Chambre nationale d’agriculture du Burkina: Un nouveau bureau mandaté pour cinq ans
Publié le vendredi 26 janvier 2018  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Batio Bassière, ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique




Les membres du nouveau bureau élu de la Chambre nationale d’agriculture du Burkina Faso (CNA) ont été installés dans leur fonction, le mardi 23 janvier 2017 à Ouagadougou. Ils ont la charge de protéger et de défendre les intérêts du monde rural les cinq prochaines années.

La politique du gouvernement est de faire de l’émancipation du monde paysan un pilier de développement durable. Et c’est dans cette optique qu’est intervenu le renouvellement chronologique des instances du réseau des chambres d’agriculture (régionales, provinciales, départementales etc.). En effet, le mardi 23 janvier 2018, le gouvernement burkinabè a procédé à l’installation officielle de la Chambre nationale d’agriculture (CNA) à Ouagadougou. A cette occasion, le ministre en charge de l’environnement, Nestor Batio Bassière, en livrant le message du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a indiqué que le gouvernement tient à la profession agricole et à une meilleure organisation du monde rural. Et cet intérêt, a justifié le ministre, relève du fait que le secteur agricole emploie plus de 82% de la population et contribue à hauteur de 40% au Produit intérieur brut (PIB). Des statistiques qui, selon les acteurs, peuvent être améliorées si le secteur est bien organisé. Ainsi, le porte-parole de Jacob Ouédraogo a précisé que les contre-performances enregistrées dans le secteur sont non seulement imputables aux contraintes agro-écologiques mais aussi à la faible responsabilisation des producteurs. «C’est pourquoi le gouvernement encourage l’organisation professionnelle agricole et fait de la participation effective et consciente des acteurs concernés à la prise de décisions, un principe cardinal dans ses politique et stratégies de développement», a dit M. Bassière.
Par ailleurs, pour insuffler une dynamique de développement rural, le ministre a souligné que les textes régissant les Chambres régionales d’agriculture (CRA) ont été toilettés et enrichis d’un article portant introduction d’un cinquième collège avec un quota de 10% pour les jeunes.


De la résilience agricole


Incitant le bureau à bien accomplir sa mission, le ministre rappelé que les Chambres d’agriculture sont des institutions consulaires investies d’une mission de service public et d’intérêt général, dotées d’une personnalité juridique et d’une autonomie de gestion. Pour le président sortant de la CNA, Seidou Ouédraogo, le bilan est reluisant même s’il reste des efforts à faire par le nouveau bureau pour atteindre les attentes des populations rurales. Selon lui, diverses réalisations ont été faites au grand bonheur des producteurs et du secteur rural. Au bureau entrant, M. Ouédraogo a prodigué : «Courage à vous car le monde rural est complexe. Il est une grosse machine aux besoins énormes. Et pour atteindre nos objectifs communs, nous sommes disponibles à nous tenir à vos côtés afin de relever ensemble les défis et avancer sur le chemin de la réussite», a fait savoir le président sortant. De son côté, le président du nouveau bureau, Moussa Koné, dit mesurer la complexité de la mission dont son équipe est investie. Tout en comptant sur l’exécutif, les partenaires au développement, les producteurs (…), il a rassuré la détermination du bureau à accomplir au mieux la mission à lui confiée. «Nous allons travailler à professionnaliser davantage le monde paysan, à adapter l’agriculture au changement climatique afin que le secteur soit compétitif et profitable à tous», a indiqué M. Koné. Le bureau entend également œuvrer à valoriser l’image du paysan burkinabè et à favoriser l’accès de ce dernier aux informations le concernant. Mieux, il s’agira, selon le nouveau président national, de faciliter l’accès aux crédits agricoles, de développer l’ensemble des chaines de valeur afin de bâtir une agriculture durable et économiquement rentable.


Wanlé Gérard COULIBALY
Zonouhan LAYA
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