Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, a reçu en audience, le 22 janvier 2018,  à l’hémicycle à Ouagadougou,  le premier responsable du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN), Léandre Bassolé. 
Le Haut conseil pour  la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN) compte sur le soutien de l’Assemblée nationale pour réussir sa mission.  Dans cette optique, son tout-nouveau président, Léandre Bassolé, a rendu une visite dite de courtoisie au  premier vice-président de la Représentation nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, le 22 janvier 2018 à l’hémicycle à  Ouagadougou. Au sortir de l’audience,  M. Bassolé a dit être allé saluer la Représentation nationale et échanger avec son vice-président et son équipe sur la vision du HCRUN. « La vision du HCRUN est essentiellement ancrée sur  la chose  qui est la mieux partagée,  c’est-à-dire une société où règnent la concorde, la paix et dans laquelle nous retrouvons entre nous  le goût que nous avons eu, en d’autres temps, de vivre-ensemble », a rappelé le successeur de Benoit  Kambou.  Léandre Bassolé a dit attendre de l’Assemble nationale des orientations afin que la population puisse comprendre la mission confiée au HCRUN. Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Bénéwendé Stanislas Sankara, a rassuré son hôte de la disponibilité de son institution à être à  l’écoute du HCRUN et à  l’accompagner dans les limites de ses prérogatives constitutionnelles. « Nous  avons souhaité que le HCRUN puisse aller au plus vite parce que les questions de réconciliation sont  certes complexes, difficiles mais les attentes des populations sont de plus en plus pressantes », a-t-il indiqué. Pour le vice-président du parlement burkinabè, la réconciliation et l’unité nationale ne doivent plus être virtuelles mais une véritable réalité.  Me Sankara a rappelé que celles-ci sont « des valeurs fondamentales cartésiennes » dans le programme du chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. Il a indiqué  que la réussite de cette mission est un défi national qui nécessite l’implication de la Représentation nationale, toutes tendances confondues. C’est dans cette dynamique de réconciliation que le vice-président Sankara a précisé que l’audience qu’il a accordée au  président du HCRUN a réuni toutes les sensibilités et  les syndicats de l’Assemblée nationale. Répondant à une question sur la multiplicité des institutions qui sont  susceptibles de noyer les missions assignées au HCRUN, Bénéwendé Stanislas Sankara a soutenu que le dialogue démocratique et politique peut avoir plusieurs segments. L’essentiel,  à son avis, réside dans  la coordination qui se fait à travers l’action gouvernementale et les institutions de la république. Tout en rappelant le principe de séparation des pouvoirs,  il a affirmé que l’existence de ces structures devrait concourir à une efficacité dans l’action gouvernementale parce que  « ce qui compte pour nous, c’est le résultat ». « Il faut faire une synthèse de la diversité et mettre dans le même panier tous les acquis », a suggéré  le  premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Anselme KAMBIRE
 
 
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