Les quotidiens burkinabè abordent ce mardi des faits de société ainsi que l’actualité politique nationale et internationale, notamment l’investiture, la veille, du nouveau président du Libéria, George Weah.
Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso informe qu’élu le 26 décembre 2017 avec 61,5% des voix, George Weah a été officiellement investi président de la République du Libéria, hier lundi au Stade Samuel K. Doe de Monrovia devant une dizaine de chefs d’Etat dont le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Le même journal, parlant de George Weah dans son éditorial, fait observer que «cette fois il lui faut centupler son courage d’attaquant».
De son côté, le quotidien national Sidwaya, à travers son ‘’Trait de plume’’ pose cette question en guise de titre : «Un nouveau match pour le Libéria ?».
Le journal croit savoir que le premier challenge auquel devra s’attaquer George Weah est celui de la lutte contre la corruption. «Si pendant la campagne, il a promis de faire de la lutte contre ce mal son cheval de bataille, le moment est venu pour lui de montrer sa volonté réelle de combattre ce fléau qui gangrène son pays», commente l’éditorialiste de Sidwaya.
« En attendant de voir l’ancienne gloire du ballon rond à l’œuvre sur le terrain du développement partagé, l’on ne peut que lui souhaiter bonne chance», conclut le confrère.
A travers sa rubrique ‘’Mardi politique’’, Le Pays, quotidien privé, donne la parole à Rahinatou Sawadogo/Ouédraogo, maire de l’arrondissement 3 de Ouagadougou.
Dans l’entretien, Mme Sawadogo, membre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) déclare: «que le maire central (de Ouagadougou) le veuille ou pas, il est obligé de travailler avec tous les maires d’arrondissement».
Le Pays évoque aussi les recrutements au niveau de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) qui se déroulent du 22 au 26 janvier 2018, soulignant qu’il y a «plus de 4 000 candidatures pour 85 postes disponibles».
Pendant ce temps, le journal Le Quotidien revient sur la crise à l’Université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (2e ville), renseignant qu’une marche des étudiants a été dispersée, hier lundi, par les forces de l’ordre.
Pour sa part, Sidwaya consacre sa manchette à un autre fait social à savoir les cours du soir qu’il considère comme «Une école de la seconde chance».
ALK/od/APA