Le gouvernement burkinabé a décidé d’engager des discussions avec le groupe Aga Khan sur l’avenir d’Air Burkina, en proie à une situation financière et économique difficile, a appris APA vendredi auprès du ministère en charge des transports.
« Le rapport sur la situation de la compagnie nationale Air Burkina SA suite à sa privatisation intervenue en février 2001, fait ressortir une situation financière et économique difficile de la compagnie », estime le Gouvernement.
Aussi, en vue de sauver la compagnie, les ministères concernés (transport, commerce) vont entamer des concertations avec les plus hauts responsables du Group Aga Khan, repreneur de la compagnie en 2001.
Depuis la prise de contrôle de la compagnie par le Fonds Aga Khan pour le développement économique (Akfed) et Industrial Promotion Service (IPS) du Groupe Aga Khan, Air Burkina a subi une véritable mue.
Le chiffre d'affaires qui était de 4,9 milliards de francs CFA avant la privatisation est passé à plus de 15 milliards de francs CFA au début des années 2000.
Son président de Conseil d'administration, Mamady Sanoh, avait même été élu en juin 2012, Président de l'Association des transporteurs aériens francophones (ATAF).
Des difficultés financières ont par la suite rendu difficile, la situation d'Air Burkina, créée en 1967, au point de mettre en péril son existence.
Parmi les options les plus envisagées, figure en bonne place la création d'une nouvelle compagnie aérienne étatique ou l'appel à un nouvel investisseur.