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Burkina : Le collectif syndical se démarque du Haut conseil du dialogue social
Publié le jeudi 18 janvier 2018  |  AIB
Syndicat
© aOuaga.com par A.O
Syndicat des télécommunications : 2e conférence des cadres
Samedi 22 avril 2017. Ouagadougou. Le bureau national du Syndicat national des télécommunications (SYNATEL) a tenu la 2e conférence de ses cadres sur le thème "Le futur des télécommunications et le rôle des cadres dans l’édification d’une société de l’information sécurisée, inclusive et prospère au Burkina Faso". Photo : Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B)




Ouagadougou- La Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B) a affirmé jeudi, ne pas reconnaitre les représentants désignés en son nom au sein du Haut-conseil pour le dialogue social, une structure créée par le gouvernement pour désamorcer la fronde sociale.

«Ces derniers temps, le dialogue social est abondamment évoqué avec la nomination par le conseil des ministres du 4 janvier 2018, des membres d’un Haut Conseil du dialogue social », a indiqué le secrétaire général (SG) de la CGT-B, Bassolma Bazié.

M. Bazié s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une conférence de presse.

Pour le SG par ailleurs porte-parole du Collectif syndical CGT-B, sa structure ne se reconnait dans la correspondance envoyée au gouvernement, désignant des représentants syndicaux pour le Haut-conseil du dialogue social.

«Quand nous avons eu connaissance de cette note, nous avons immédiatement adressé une correspondance au ministre en charge du Travail pour l’informer que le collectif syndical CGT-B s’en démarque et continuera de se battre pour la mise en place d’organes crédibles pouvant renforcer le dialogue social et la démocratie dans notre pays», a- t-il confié .

Il a souligné que l’unité d’action syndicale doit être préservée pour la défense des intérêts moraux et matériels des travailleurs.

Selon Bassolma Bazié, pour le moment aucun consensus n’a été trouvé sur la désignation des représentants des syndicats et il est étonné de voir qu’une liste a été transmise à l’Etat à ce sujet.

Il a précisé que ces genres de rencontres, doivent acquérir les avis de toutes les organisations syndicales (CGT-B, UAS et autres) du Burkina Faso.

Profitant de l’opportunité, il a signalé que d’autres structures de dialogue existent telles que la rencontre annuelle gouvernement/syndicats, la Commission consultative du travail (CCT), le conseil économique et social (CES), etc.

Le SG de la CGT-B a expliqué que ces différents cadres d’échanges ont toujours existé avec des difficultés de fonctionnement.

Il s’est interrogé également sur la crédibilité, la pléthore et le coût du Haut-conseil pour le dialogue social, car dit-t-il, le cadre ne devrait pas être un « cimetière» où vont mourir les préoccupations des travailleurs.

«Bassolma Bazié ne sera pas flexible et maniable sur des positions qui confortent la défense de l’intégrité et de la dignité humaine au Burkina», a-t-il ajouté.

De son avis, le pays ne peut se développer que dans la promotion du civisme et de la restauration de l’autorité de l’Etat.

Agence d’Information du Burkina

no/ata
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