Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le mercredi 17 janvier 2018 à Ouagadougou, le président du Parlement du Ghana, Hon Mike Oquaye, venu prendre part à la conférence internationale sur « La gouvernance, la démocratie et les affaires ».
La conférence internationale sur « La gouvernance, la démocratie et les affaires », organisée, les 16 et 17 janvier 2018 à Ouagadougou, a réuni de nombreuses personnalités dont le président du Parlement du Ghana, Hon Mike Oquaye. Au dernier jour de la rencontre, celui-ci s’est entretenu avec le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, au palais de Kosyam. « La conférence sur la gouvernance, la démocratie et les affaires, convoquée par le Burkina, est une rencontre très importante pour nous. Le président Kaboré lui-même y a participé et a démontré sa maturité et son expérience politique. A cette occasion, il nous a invités à lui rendre une visite de courtoisie », a confié le parlementaire ghanéen, peu après l’entretien avec le chef de l’Etat. Il a ensuite levé un coin de voile sur le contenu des discussions, qu’il a eues avec Roch Marc Christian Kaboré. « Nous avons décidé de jeter un regard critique sur nous-mêmes pour savoir où nous allons afin de renforcer la démocratie et voir comment résoudre les problèmes en Afrique. J’ai proposé qu’on mette en place une commission électorale qui aura la charge d’examiner les bonnes pratiques en matière d’élections, pour qu’on n’ait pas peur, à chaque fois qu’il y aura des élections », a-t-il rapporté. L’hôte présidentiel a admis que la gouvernance est une question cruciale, mais qu’il faut penser surtout à l’économie. « Le développement économique est très important. Il faut s’assurer que nos populations deviennent autonomes sur le plan économique. Il faut essayer de développer nos industries, pour éviter d’importer des produits alimentaires et autres articles de l’Europe », a affirmé ce panafricaniste dans l’âme. Sa conviction est que le continent africain doit changer de paradigme de développement, et se spécialiser dans les différents domaines industriels. « L’Afrique doit forger son propre paradigme de développement pour répondre au mieux aux besoins de ses populations », a-t-il conclu.
Kader Patrick KARANTAO