Le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base (CCEB) en partenariat avec Handicap international a installé officiellement, le jeudi 25 juillet 2013 à Ouagadougou, un groupe de plaidoyer sur l’éducation inclusive en faveur des personnes handicapées.
Lutter pour la cause de la personne handicapée, tel est le souci majeur du Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base (CCEB). Afin de rendre visible ses actions, il a, avec le concours de Handicap international installé officiellement, le jeudi 25 juillet 2013 à Ouagadougou un groupe de plaidoyer composé de personnalités de divers horizons. Cela, pour promouvoir la prise en compte des personnes handicapées dans les politiques et programmes en matière d’éducation inclusive. Les objectifs assignés à ce groupe seront, entre autres, de faire un état des lieux sur l’éducation inclusive, sur des personnes handicapées et d’identifier les actions de plaidoyer pour lesquelles les personnalités retenues pourraient contribuer et recueillir des conseils, des suggestions et des recommandations. Pour Zacharia Tiemtoré, personne-ressource de ce groupe de plaidoyer, nombreux sont ces personnes handicapées qui, au beau milieu de leur cursus scolaire, sont obligées d’arrêter par manque de prise en charge. « C’est avec beaucoup de modestie donc que nous apporterons notre contribution surtout que nous ne sommes pas très nombreux à prôner cette éducation », a-t-il rassuré. Il a, par ailleurs, invité la société entière à s’engager dans cette lutte en faveur de cette couche de la population. A en croire la présidente du conseil d’administration du CCEB, Fati Ouédraogo, cette structure va assurer une synergie d’action dans la lutte pour une éducation de qualité pour tous, particulièrement celle des personnes handicapées. Pour ce faire, en vue d’atteindre les objectifs escomptés, quelques thèmes de réflexion ont fait l’objet de proposition. Il s’agit notamment : de l’amélioration du financement de l’éducation inclusive, de l’accessibilité des infrastructures éducatives pour les personnes handicapées, du respect et de la satisfaction des droits de ces personnes en matière d’éducation par les familles. Mme Ouédraogo a émis le vœu de voir s’opérer des changements politiques et pratiques dans l’éducation des personnes handicapées à travers l’action de ce groupe de plaidoyer.
