Des organisations de la société civile burkinabè ont organisé lundi une marche à Djibo dans le nord du pays, pour la libération d'un Australien humanitaire enlevé il y a deux ans.
Le 15 janvier 2016, un couple d'Australiens, le Dr Kent Elliot et son épouse, avait été enlevé à Djibo, à l'extrême nord du Burkina Faso, le même jour d'une attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et faisant une trentaine de morts dans la capitale Ouagadougou.
Mme Elliot avait été libérée plus tard, en février, au Niger, alors que le médecin humanitaire est toujours entre les mains des ravisseurs.
M. Elliot et son épouse vivaient à Djibo depuis 1972, où ils soignaient les populations locales.
Leur enlèvement a provoqué de vives émotions dans la région du Nord, l'une des plus pauvres du Burkina Faso, qui fait frontière avec le Mali et le Niger.
"Les populations sont sorties aujourd'hui pour demander à l'Etat de faire tout pour ramener le Dr (Elliot) à la maison", a déclaré un manifestant joint au téléphone par Xinhua. F