APA - Deux ans après les premières attaques terroristes survenues le 15 janvier 2016 à Ouagadougou, l’association des familles des victimes des attentats du Burkina Faso, a dénoncé lundi le silence des premières autorités du pays sur la situation des personnes blessées et des familles des victimes.
Après le cérémonial de dépôt de gerbe de fleurs sur la stèle érigée à la mémoire des victimes, lundi matin, l’association des victimes des attaques terroriste du Burkina a animé une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle elle a dénoncé le silence des autorités burkinabè sur leur situation.
«Nous avons fait plusieurs démarches vers ces autorités qui ont pris beaucoup d’engagements, malheureusement ces engagements sont restés dans le vide», a déploré le président de l’association, Pascal Lankoandé.
Il a fait remarquer que la célébration du deuxième anniversaire a permis aux membres de l’association de se rencontrer et de dresser l’état des lieux.
«Il y a des personnes décédées qui travaillaient et qui constituaient même des piliers de leurs familles. Il y a aussi des blessés qui ont toujours des balles dans leur corps, sans oublier les personnes traumatisées qui continuent de vivre ce mal», a-t-il fait observer.
Les attaques terroristes du 15 janvier 2016 ont eu lieu sur l’avenue Kwamé N’Krumah, la plus animée de Ouagadougou. Elles ont eu pour cibles les édifices comme Splendid Hôtel, le café-restaurant Cappuccino et le maquis Taxi Brousse.
Ces attentats avaient fait une trentaine de morts d’une dizaine de nationalités et des dizaines de blessés.
Le 13 août dernier, la capitale burkinabè subissait une autre attaque terroriste cette fois-ci au café restaurant Aziz Istanbul, sur la même avenue faisant une vingtaine de morts et autant de blessés
ALK/od/APA