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Enlèvement du Dr Kenneth Elliot: Deux ans déjà!
Publié le mardi 16 janvier 2018  |  FasoZine
L`Australienne
© Autre presse par DR
L`Australienne Jocelyn Elliott et son époux Arthur Kenneth Elliott




Ce 15 janvier 2018, marque la commémoration du 2e anniversaire de l’enlèvement du Dr Elliot. Celui-ci, en compagnie de sa femme –relâchée un peu plus tard - avaient été la cible de ravisseurs se réclamant du groupe djihadiste Ansar Dine. Deux ans après sa disparition, l’on est sans informations de son lieu de détention ou de l’état dans lequel se trouve celui qui s’était installé à Djibo (Soum), depuis 45 ans.

« Cela fait 2 ans, deux ans que le Nord du Burkina Faso s’est vu enlever son sauveur sanitaire. Deux ans que l’Onu ; l’État burkinabè ; l’Union Européenne ; l’UA.... sont restés amorphes face aux larmes des populations. Deux ans que la technologie mondiale demeure incapable de localiser et de libérer le Docteur » Ces propos témoignent de l’indignation des populations réunies au sein du collectif pour la libération du Dr Elliot.

Ces derniers ont exprimé ce lundi 15 janvier 2018 à Ouagadougou leur désarroi quant à la question de l’enlèvement du Dr Elliot. A en croire les membres de ce collectif, les lignes ne semblent pas bouger dans cette affaire. C’est la raison pour laquelle le collectif demande que tout soit mis en œuvre, afin que soit retrouvé Kenneth Eliot.

Pour Simon Compaoré, ministre en charge de la sécurité, ses services n’ont nullement pas abandonné les recherches. A l’en croire, les recherches se poursuivent, en vue de repérer et procéder à la libération du Dr Eliot. Les pistes sur lesquelles ils se sont lancés, n’ont pas encore donné satisfaction.

Australien d’origine, Kenneth Elliot naturalisé burkinabè en novembre 2016, vivait à Djibo depuis 1972. Dans cette localité, les populations bénéficiaient quasiment de ses services sanitaires gratuitement au sein de sa clinique, selon des témoignages. Se sentant orphelines, les populations de la ville d’accueil du médecin se sont faites entendre pour réclamer la libération de leur bienfaiteur, à travers une marche de protestation ce 15 janvier 2018.


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