Ouagadougou - ’’Le besoin de ressources n’a jamais été aussi important pour le Burkina Faso’’, a déclaré lundi le DG des Impôts Adama Badolo qui table sur une mobilisation en 2018, de 918 milliards de FCFA, soit une hausse de 178 milliards par rapport à 2017.
’’Aujourd’hui, l’Etat et les collectivités territoriales ont plus que jamais besoin de ressources pour faire face aux besoins pressants des populations’’, a affirmé lundi Adama Badolo.
Le Directeur général (DG) des Impôts s’exprimait à l’ouverture de la 4e rentrée fiscale, placée sous le thème ’’Le code général des impôts, un outil de mobilisation des recettes fiscales’’.
Selon M. Badolo, les prévisions de mobilisations de recettes en 2018 sont de 918 milliards de FCFA, soit une hausse de 178 milliards de FCFA par rapport à 2017.
Pour relever ce ’’défi immense’’, le DG compte sur une meilleure maitrise du portefeuille des contribuables et surtout sur l’application efficace du nouveau code général (CGI) des impôts, (adopté le 20 décembre dernier par le Parlement).
’’Ce nouveau référentiel fiscal se veut naturellement un instrument de mobilisation optimale des ressources domestiques, le premier rôle de l’impôt étant de financer le budget de l’Etat’’, a déclaré Adama Badolo.
Il a expliqué que le nouveau CGI consacre l’élargissement de l’assiette fiscale à travers la création de nouveaux impôts et le relèvement des tarifs d’impôts existants.
Ce code protégera également l’assiette fiscale en luttant contre les transferts indirects des bénéfices des grandes entreprises.
En rappel, le taux de pression fiscale au Burkina Faso varie entre 14 et 15% (en dessous des normes communautaires) et la DGI ambitionne d’atteindre un taux de 21% d’ici à 2021.
Agence d’Information du Burkina
at-ata