Ouagadougou - L’Armée burkinabè a affirmé lundi, avoir interpellé en fin décembre, 200 présumés violents extrémistes, récupérer des armes et détruit des camps d’entrainement dans le Nord du pays.
«Sur la base d’informations précises obtenues par nos services, ce sont environ 200 individus qui ont été interpellés Après vérification de leur identité dans le strict respect des lois internationales et nationales, 33 individus ont été transférés aux unités de police ou de gendarmerie pour les besoins d’investigation pendant que les autres ont été libérés», indique l’Armée burkinabè dans un communiqué publié lundi.
Selon la même source, des zones de refuge et des camps d’entrainement ont été détruits, des armes, des munitions, du matériel entrant dans la fabrication d’Engins Explosifs Improvisés, des comprimés de Tramadol (drogue, ndlr) et de faux documents, ont été récupérés auprès des présumés assaillants.
En 2017, le Nord du Burkina a été frappé par plusieurs attaques terroristes contre les Forces de sécurité et de défense et contre des civils, notamment des conseillers municipaux et des leaders religieux ou coutumiers.
«Les Forces Armées Nationales se félicitent de la collaboration de plus en plus accrue des populations et les exhortent à poursuivre cet élan afin de soutenir les unités engagées dans les activités de sécurisation. Elles rassurent les populations que les actions menées visent essentiellement à les protéger contre les groupes armés terroristes», conclu le communiqué de l’Armée.
Agence d’Information du Burkina
ata