Les quotidiens burkinabè traitent, ce lundi, de sujets portant principalement sur la crise au niveau du système éducatif ainsi que la politique et la sécurité.
Le quotidien national Sidwaya informe qu’une délégation du ministère de la Sécurité, conduite par Simon Compaoré, a effectué, du 10 au 13 janvier 2018, une tournée dans la région de l’Est pour, précise-t-il, s’imprégner des conditions de vie et de travail des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Et le confrère de titrer: «Le ministre Simon Compaoré fier de ses hommes».
Pour sa part, le journal privé Le Pays évoque le deuxième anniversaire de la première attaque terroriste survenue à Ouagadougou, mentionnant en guise de titre: «An II de l’attaque du Capuccino: Retour sur les lieux du drame».
De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, reprend à sa Une ces propos du propriétaire du café restaurant Cappuccino, Gaétan Santomenna : «Ceux qui ont commis ces attaques ont réussi leur coup…».
Le même journal aborde l’inauguration du Centre de formation polyvalent de Loumbila, vendredi dernier, en présence du prince de Monaco Albert II et du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
«Financé par la Croix Rouge monégasque, le centre va offrir des formations en premiers secours, mais d’autres volets vont bénéficier de ses retombées pour la mise en œuvre de projets humanitaires», renseigne le confrère.
Revenant sur la grève au sein du ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Aujourd’hui au Faso signale que «le CFOP (Chef de file de l’opposition politique, Ndlr) apporte son soutien aux enseignants».
Pendant ce temps, Le Quotidien consacre son éditorial à la situation en titrant: «Attitude du gouvernement face aux enseignants : Une mauvaise réponse à un vrai problème».
Quant à Sidwaya, il fait remarquer dans son éditorial intitulé «Eloignez-nous de l’abîme», qu’ « une invalidation de l’année scolaire plongera l’école publique burkinabè dans l’abîme et pour longtemps».
En politique, Le Quotidien revient sur la rencontre des membres du bureau politique du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), tenue dimanche au siège du parti, à Ouagadougou.
Selon le journal, «à l’occasion, les militants du CDP n’ont pas oublié le fondateur de leur parti, Blaise Compaoré, à qui ils ont souhaité un retour en terre natale en 2018».
ALK/cat/APA