Au Burkina Faso, ce lundi 15 janvier, cela fera 2 ans que le docteur Arthur Elliott Kenneth a été enlevé à Djibo. Un enlèvement revendiqué par « l’Emirat du Sahara », une branche d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Son épouse a été libérée en février 2016, mais le médecin reste toujours entre les mains de ses ravisseurs. A Djibo, dans la province du Soum où le couple vivait et travaillait, les associations prévoient des manifestations pour interpeller le gouvernement à se pencher plus sur le cas du docteur Elliott.
A Djibo, un collectif d’une vingtaine d’associations se mobilise pour rappeler au gouvernement que le docteur Ken Elliott est toujours détenu par ses ravisseurs. Plusieurs raisons motivent les populations de la province du Soum à s’organiser pour demander plus d’engagements pour sa libération.
Spécialiste en chirurgie, le docteur Ken Elliott prenait en charge gratuitement ses patients et traitait plusieurs pathologies qui nécessitaient d’importants moyens financiers. Dans sa clinique, il employait une dizaine de personnes, toutes originaires de la province du Soum.
Exiger plus d’engagements des autorités
Depuis son enlèvement, la clinique est restée fermée. Aucune activité n’y est menée. Les patients, pour la plupart des enfants et des personnes âgées, sont obligés de parcourir des centaines de kilomètres pour se rendre à Ouagadougou pour une prise en charge. « C’est avec beaucoup d’amertume que nous assistons à leur souffrance », lance l’un des organisateurs de la manifestation.
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