Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent la situation sociopolitique en Tunisie, sans oublier l’actualité nationale marquée par la visite du couple princier de Monaco à Ouagadougou.
«Albert II du Rocher au Burkina: Une visite princière naturellement fructueuse», arbore en première page le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui relate qu’à leur arrivée, mercredi soir à Ouagadougou, le Prince Albert II de Monaco et son épouse, la princesse Charlène, ont été reçus, jeudi, au palais présidentiel de Kosyam.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso affiche: «Visite Albert de Monaco: Un prince à Ouaga, saison 2».
Selon ce journal, au deuxième jour de sa visite de 72 heures, le prince s’est rendu à la première compagnie de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et y a fait «un don de matériel d’une valeur de 72 millions de francs CFA aux soldats du feu».
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya arbore ce titre en manchette: «Brigade nationale de sapeurs-pompiers : Le prince Albert II remet du matériel d’intervention».
Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il mentionne à sa Une : «Séjour du prince de Monaco à Ouaga : quand le Burkina fait miroiter son PNDES (Plan national de développement économique et social, Ndlr)».
En actualité internationale, les journaux burkinabè se sont intéressés à la situation en Tunisie, marquée par une révolte sociale.
Ainsi, L’Observateur Paalga évoque le sujet dans son ‘’Regard sur l’actualité’’ où il parle de «Révolution tunisienne : Un jasmin bien fané».
Le journal renseigne que voilà bientôt deux semaines que des manifestations violentes périodiques ont cours dans les principales villes de la Tunisie.
«De quoi donner des insomnies aux autorités, qui n’en finissent pas de durcir le ton», commente L’Observateur Paalga qui ajoute que «malgré tout, la contestation n’est pas prête de s’arrêter, des marches suivies de meetings étant prévues ce vendredi et surtout le dimanche 14 janvier».
Et le commentateur de rappeler que le 14 janvier 2018 coïncide avec le 7e anniversaire de la Révolution de Jasmin «qui entre décembre 2010 et janvier 2011, avait abouti au départ de Ben Ali du pouvoir et de la Tunisie».
C’est à juste titre que Aujourd’hui au Faso, sous le titre «Tunisie : cette odeur de jasmin…», souligne que les manifestations perlées de violence ont encore pris au cou la Tunisie «quelques jours avant le septième anniversaire de la Révolution de Jasmin».
ALK/cat/APA